En allusion aux acquis de la République islamique d'Iran dans l'industrie nucléaire ces dernières années, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a indiqué que l'eau lourde iranienne était très recherchée dans le monde en raison de son haut niveau de qualité.
Mohammad Eslami a dénoncé les récits « politisés » sur le programme nucléaire pacifique de la République islamique d'Iran.
« Certains pays cherchent à donner une image horrible du programme nucléaire iranien dans le monde, en politisant l'industrie nucléaire pacifique du pays et en négligeant son format technique », a-t-il déploré.
Malgré toutes ces tentatives, l'OIEA poursuit la politique des « portes ouvertes, de l'innovation ouverte » et en a fait son objectif « principal ».
« Dans une situation où nous subissons une telle attaque politique et psychologique, nous assistons aux acquis de la jeunesse du pays, et maintenant, grâce aux efforts de [nos] experts, nous avons transformé l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran d'une organisation de recherche en un complexe industriel », a-t-il réjoui.
L'OIEA est un boom de « l'économie nucléaire » tant en termes de qualité que de quantité, a-t-il noté. Cette organisation a commencé à travailler sur le plan depuis 2022 et a réussi à enregistrer 159 réalisations basées sur la connaissance.
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« A titre d'exemple, aujourd'hui, il y a une énorme demande pour l'eau lourde du centre nucléaire de Khondab (dans la province de Markazi) car en la consommant, ils ont réalisé sa haute qualité et sa pureté », s’est-il félicité.
« Les dérivés de l'eau lourde sont très chers et nous augmentons les investissements sur cette chaîne, [en espérant] une forte valeur ajoutée », a-t-il expliqué.
L'Iran a fait des progrès remarquables dans l'industrie nucléaire malgré les menaces et les sanctions de l'Occident. Téhéran a toujours réitéré que son programme nucléaire avait une vocation pacifique.
En 2015, l'Iran a prouvé au monde entier la nature pacifique de son programme nucléaire en signant le Plan global d’action commun (PGAC), un accord conclu avec six États du monde, à savoir les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et l'Allemagne. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et la réimposition ultérieure de ses sanctions illégales contre Téhéran ont laissé l'avenir de l'accord dans les limbes.
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Les négociations entre les parties de l'accord ont débuté à Vienne en avril 2021, avec l'intention d'y ramener les États-Unis et de mettre fin à leur campagne de « pression maximale » contre l'Iran.
Les discussions sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l'insistance de Washington à ne pas lever toutes les sanctions anti-iraniennes et du refus d'offrir à Téhéran les garanties nécessaires qu'il n’abrogerait plus l'accord.
