Une manifestation a été organisée, mercredi 2 août, dans le gouvernorat syrien de Hassaké pour condamner les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis.
Les manifestants ont exigé la fin des actions criminelles des FDS et ont demandé au gouvernement de Damas de mettre fin à la présence de ce groupe terroriste dans diverses régions syriennes.
La manifestation a eu lieu dans le village d’al-Hamr situé dans le district d’Al-Hol, où les protestataires ont brûlé des pneus pour bloquer la route reliant Hassaké à Al-Hol. Ils ont scandé des slogans pour condamner les actions criminelles des FDS qui kidnappent les jeunes, volent les produits agricoles et les biens des habitants des villages.
Les forces d'occupation américaines, présentes illégalement dans les régions de l'est de la Syrie, tirent profit des complicités des FDS pour piller les richesses naturelles et les produits stratégiques de la Syrie, notamment le pétrole, le blé et l'orge. Les miliciens des FDS enlèvent systématiquement les jeunes des régions qu'ils contrôlent et les forcent à rejoindre leurs rangs.
Parallèlement, les États-Unis sont en train de créer une nouvelle milice en Syrie. Selon la chaîne libanaise Al-Mayadeen, les Américains ont établi des contacts avec un dénommé Abou Khoula qui se présente comme un leader paramilitaire tribal, avec l'objectif de créer une nouvelle formation paramilitaire qui serait un auxiliaire des FDS dans le nord-est de la Syrie.
Des sources locales font état d’un plan élaboré par les Américains pour assurer la connexion entre la base américaine illégale d’al-Tanf et les zones contrôlées par les FDS par l’intermédiaire d’une nouvelle milice tribale.
La chaîne Al-Mayadeen a rapporté que les FDS ont transféré quelque 500 véhicules blindés de la ville de Qamichli située dans le nord du gouvernorat de Hassaké vers deux cités dans le Sud ainsi que vers le champ pétrolier d’al-Omar qui se trouve dans le nord-est du gouvernorat de Deir ez-Zor où sont basés essentiellement les hommes d’Abou Khoula. Ces véhicules ont été donc déployés à proximité de la ligne de contact avec les bases de l’armée syrienne dans la région.
Al-Mayadeen estime cependant que ces mouvements ne seraient pas le début d'une nouvelle opération militaire visant à attaquer les zones contrôlées par l'armée syrienne dans les régions de l'est du pays.
