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Erdogan : la Turquie et l'Iran peuvent atteindre l'objectif commercial annuel de 30 milliards de dollars

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc dit que Téhéran et Ankara peuvent augmenter le volume de leurs échanges annuels jusqu'à 30 milliards de dollars. (Illustration)

Le président turc déclare que la Turquie et l'Iran sont capables d'augmenter le volume de leurs échanges annuels jusqu'à l'objectif de 30 milliards de dollars qu'ils s'étaient précédemment fixés.

Recep Tayyip Erdogan a rencontré jeudi 27 juillet le nouvel ambassadeur d'Iran à Ankara, Mohammad Hassan Habibollah Zadeh, qui lui a présenté ses lettres de créance.

Le président turc a déclaré que les deux pays avaient de bonnes raisons de promouvoir leur coopération, en particulier dans les domaines du commerce et de l'économie.

En 2018, l'Iran et la Turquie ont convenu de développer leur coopération économique dans le but d'atteindre l'objectif de 30 milliards de dollars pour leur commerce annuel.

Le président Erdogan a également mis l'accent sur l'importance de promouvoir la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme et l'islamophobie et en faveur de l'unité du monde musulman.

Erdogan a invité le président iranien, Ebrahim Raïssi, à effectuer une visite en Turquie. Il a par ailleurs précisé que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, envisageait de se rendre à Téhéran. 

L'ambassadeur iranien a, pour sa part, déclaré que Téhéran et Ankara continueraient d'échanger leurs points de vue sur les principaux développements politiques, régionaux et internationaux.

Il a également salué la position commune de l'Iran, de la Turquie et d'un certain nombre de pays musulmans vis-à-vis de la récente profanation du Saint Coran en Suède et au Danemark.

Au cours du mois dernier, le Saint Coran a fait l'objet d'actes de profanation par des éléments extrémistes en Suède et au Danemark. Ces actes de sacrilège ont été certes perpétrés sous l'égide des gouvernements de Stockholm et de Copenhague.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV