Selon l'agence de presse RT citant des chaînes Telegram locales, il y aurait eu il y a quelques heures une explosion massive dans le ciel de la ville de "Korchatov" dans la province de Koursk là où se trouve la centrale nucléaire russe de Koursk.
Des témoins oculaires ont dit avoir ramassé des morceaux ressemblant à des bouts de drone sur le lieu de l’incident ajoutant qu’au moment même de l’explosions, quelques fenêtres de maisons avaient éclaté.
La région de Koursk est située près de la frontière avec l'Ukraine et sa centrale nucléaire est située à environ 4 km des zones urbaines. Energotex, qui produit des équipements pour les réacteurs nucléaires, est également basée à Korchatov.
Le gouverneur de la province de Koursk en Russie a annoncé qu'un drone d’attaque avait été ciblé dans le ciel de la région de Korchatov et qu’il s’était écrasé la suite de cette action.
Selon ce gouverneur, personne ni aucune des installations vitales de cette ville n'ont été abîmées au cours de l’attaque au drone ennemi.
Le bureau présidentiel russe avait par ailleurs annoncé le 3 mai que « les terroristes du régime de Kiev avait essayé avec deux drones suicides de cibler la résidence de Poutine, le président russe, au palais de Kremlin ; une attaque ayant échoué au final ».
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Galozhin, a déclaré : « Bien que le régime de Kiev ait mené l'attaque au drone contre le Kremlin le 3 mai et sans coordination préalable avec ses alliés occidentaux, les Occidentaux ont tout de même refusé de condamner cette attaque ».
Galozhin a ajouté : « Le 3 mai, nous avons assisté à une autre attaque terroriste du régime de Kiev. En fait, il s'agissait d'une tentative d'assassinat du président russe. De plus, le palais du Kremlin de Moscou est l'un des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Avec cet attentat, le régime de Kiev a une fois de plus montré qu'aucun des principes internationaux, juridiques, humanitaires ou moraux n'a de sens pour lui. Selon nos informations, le régime de Kiev n'a pas coordonné ces attaques avec ses partisans occidentaux qui craignaient une éventuelle escalade de la tension. Cependant, aucun d'entre eux n'a publiquement condamné l'attaque terroriste. Les institutions internationales compétentes sont également restées silencieuses ».