Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a déclaré : « Si le gouvernement irakien ne remplit pas ses obligations concernant les activités des groupes terroristes dans le nord de l’Irak, nous répéterons les opérations contre ces groupes avec plus d’intensité. »
« Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran, a annoncé la croissance de la diplomatie de défense lors de la conférence annuelle des commandants des Forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique à Machhad et a déclaré : « Aujourd’hui, nous avons des relations avec la plupart des pays voisins. » Et de nombreux mémorandums et contrats ont été signés.
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Le général de division Baqeri a souligné que tous les accords signés avec les pays voisins renforceraient la sécurité, la paix et l’amitié dans la région.
« La base de ces accords est de maintenir la sécurité de la région avec la coopération des pays de la région, et de dire d’une seule voix qu’il n’y a pas besoin de la présence d’étrangers pour assurer la sécurité de la région et les sionistes n’ont pas leur place dans cette région », a ajouté le général Baqeri.
Le chef d’état-major des forces armées a qualifié la situation de la sécurité frontalière d’extrêmement meilleure que par le passé. « Malheureusement, certains pays voisins n’agissent pas correctement en ce qui concerne leur responsabilité envers la sécurité des frontières, et il y a des groupes séparatistes armés dans le nord de l’Irak qui perturbent la sécurité de nos frontières », a-t-il noté.
« Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique ont mené des opérations de missiles et de drones contre ces groupes afin de protéger et de préserver la sécurité du pays, et une fois que le gouvernement irakien se sera engagé à désarmer ces groupes et à empêcher leurs actions d’ici septembre notre opération sera arrêtée », a-t-il précisé.
« Nous attendrons jusqu’en septembre, délai accordé par le gouvernement iranien, et nous espérons que le gouvernement irakien assumera sa responsabilité, mais après le délai fixé si ces groupes reste toujours armés ou mènent des opérations, nous commencerons nos opérations contre ces groupes avec plus de fermeté », a martelé le général de division Baqeri.
« Nous avons assisté, ces derniers mois, à des agissements des terroristes sur une partie de la frontières sud-est», a-t-il déclaré.
« Les forces terrestres du CGRI sont chargées de la responsabilité sur le terrain pour assurer la sécurité de la frontière », a-t-il poursuivi.
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« Aujourd’hui, plus de 5000 entreprises collaborent avec le ministère de la Défense et des centaines d’entreprises travaillent avec l’armée et le CGRI », a indiqué le général Baqeri.
« Des parcs scientifiques et technologiques ont été créés dans de nombreuses provinces, et aujourd’hui, les travaux de recherche et de production des forces armées sont menés d’une manière ou d’une autre avec la participation du secteur privé, des entreprises du savoir », a déclaré le général de division Baqeri.
En mars dernier, les hautes autorités iraniennes et irakiennes ont signé un accord de sécurité historique visant à fournir une feuille de route pour assurer une sécurité durable à la frontière.
Depuis septembre de l’année dernière, le CGRI a fréquemment lancé des raids contre les positions du Parti démocratique du Kurdistan iranien (PDKI) et du Parti Komalah dans la région du nord du Kurdistan irakien.
Le CGRI a, à plusieurs reprises, exhorté le gouvernement de Bagdad et la région du Kurdistan à respecter leurs engagements envers l’Iran et à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser la frontière.
L’Iran a averti à plusieurs reprises les autorités du Kurdistan irakien qu’il ne tolérerait pas la présence des groupes terroristes le long de ses frontières nord-ouest, affirmant que le pays donnerait une réponse décisive si ces zones devenaient une plaque tournante des terroristes anti-iraniens.
Le 21 novembre 2022, les positions de groupes séparatistes et terroristes anti-iraniens dans le nord de l’Irak ont fait l’objet d’attaques avec des missiles et des drones kamikazes. Des frappes visaient les positions du tristement célèbre «Parti démocratique du Kurdistan iranien» (PDKI) et du parti Komalah dans le nord du Kurdistan irakien, avait rapporté à l’époque la chaîne d’information Al-Alam.