Frank Smith
PressTV, Séoul
Des milliers d’ouvriers sud-coréens ont quitté leur travail lundi et se sont rassemblés dans la capitale, Séoul. Les syndicalistes se sont opposés à une série de réformes du travail proposées par le président Yoon Suk-yeol et demandent sa démission.
Le président Yoon est arrivé au pouvoir en promettant des politiques favorables aux entreprises. Des syndicats ont été perquisitionnés et leurs dirigeants ont été accusés d’avoir organisé des manifestations illégales. Lors des négociations sur le salaire minimum, les dirigeants syndicaux ont appelé à une augmentation de 27 % à 9,50 dollars de l’heure, les entreprises ont proposé un gel des salaires à 7,50 dollars de l’heure.
Les pourparlers ont été suspendus. La marche de lundi a impliqué des chauffeurs, des livreurs et des techniciens.
Les dirigeants syndicaux rejettent les réformes. Ils les considèrent comme politiquement injustifiées et illégales. Pendant ce temps, l’Assemblée nationale du parti démocratique exige que la nouvelle loi garantisse les libertés et les droits.
Les militants de la Confédération sud-coréenne des syndicats ont déclaré que cette action syndicale se poursuivrait jusqu’au 15 juillet.
Les grèves comprendront toutes les industries, et tous les secteurs de l’économie. Ils organiseront aussi des veillées aux chandelles en soirée avec la participation de jusqu’à 500 000 ouvriers à travers la Corée du Sud.