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Essor des relations de l'Iran avec les Etats arabes du golfe Persique (Amir-Abdollahian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
"Nous ne fixons aucune limite à l'expansion des relations avec les Émirats arabes unis", a déclaré le chef de la diploamtie iranienne.

Effectuant déjà trois visites dans le cadre de sa tournée dans les pays riverains du Golfe Persique, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Hossein Amirabdollahian, est arrivé aux Émirats arabes unis.

« La coopération de la République islamique d'Iran avec les pays riverains du sud du Golfe Persique est entrée dans une nouvelle phase », a affirmé Amirabdollahian après sa rencontre avec les responsables émiratis.

Avant les Émirats arabes unis, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran s'était rendu au Qatar, à Oman et au Koweït.

« Lors de mes visites dans ces pays, les relations bilatérales étaient au centre de nos conversations. Nous avons également discuté de la suppression des obstacles pour faciliter les coopérations économiques, commerciales, scientifiques, technologique et touristiques » a affirmé, ce jeudi 22 juin, Amirabdollahian après sa rencontre avec son homologue émirati, Abdullah ben Zayed Al Nahyan et le cheikh Mohammed Ben Zayed al Nahyan, le président des Émirats arabes unis.

 

« Le suivi des accords conclus entre le président iranien et les autorités omanaises et qataries était à notre agenda lors de nos deux premières visites. La diaspora (ressortissants) iranienne a également fait partie des questions sur lesquelles nous nous sommes penchés lors de nos rencontres avec les hauts responsables de ces quatre pays.

« Les ressortissants iraniens dans les pays comme le Koweït et les Émirats arabes unis sont confrontés à des difficultés liées à leurs activités et à leur séjour dans ces pays. Nous avons convenu que ces problèmes devraient être rapidement résolus via la formation d'une commission consulaire et via une participation des ressortissants iraniens  au renforcement des coopérations commerciales et économiques entre les deux pays concernés » a-t-il précisé.

« La diplomatie parlementaire était également à l'ordre du jour, et nous  étions unanimes sur une attention particulière à la capacité diplomatique du parlement dans plusieurs de ces pays », a ajouté le chef de la diplomatie iranienne.

« En ce qui concerne les coopérations régionales entre les pays riverains du Sud et du Nord du Golfe Persique, la formation d’un forum de dialogue et de coopération régionale a été proposée et saluée par chacun de ces quatre pays. En septembre, à l'initiative du secrétaire général de l'ONU, nous aurons la première réunion des ministres des affaires étrangères de huit pays voisins, c'est-à-dire les pays riverains du sud du Golfe Persique, outre la République islamique d'Iran et l’Irak », a affirmé le chef de la diplomatie iranienne. 

« Nous avons convenu avec les hauts responsables et mes homologues qu'il est nécessaire de considérer cette initiative comme un bon présage et de tenir ce sommet dans la capitale de l’un de nos pays », a indiqué Amirabdollahian.

A la fin, le ministre iranien s’est exprimé en ces termes : « En même temps, dans chacun de ces pays, les questions culturelles et la diplomatie publique ont fait parties des sujets abordés avec grande attention. Et dans le cadre des coopérations économiques et commerciales nous aurons aussi de très bonnes nouvelles pour notre chère peuple et les peuples de ces quatre pays dans un proche avenir ».  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV