Le gouvernement iranien annonce la création d'un hub gazier au bord du golfe Persique en coopération avec la Russie, le Turkménistan et le Qatar. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Pétrole de la RII.
Le ministre iranien du pétrole, Javad Owji, a déclaré le 7 juin que dans le cadre d’un projet de coopération entre l’Iran, la Russie, le Qatar et le Turkménistan, le port Assalouyeh au sud du pays deviendra le hub gazier de la région.
« La République islamique d’Iran possédant 33 000 milliards de m³ de gaz naturel exploité, occupe la deuxième place au monde en termes de réserves explorées de cette matière première… Nous tenons, en coopération avec la Russie, le Turkménistan et le Qatar, à transformer le golfe Persique et le port Assalouyeh en un hub gazier », souligne le ministre.
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M. Owji a précisé que Téhéran envisageait de développer ses échanges avec les pays voisins dans le domaine de l’énergie.
Il a par ailleurs traité des efforts communs des ministères iraniens des Affaires étrangères et du Pétrole en vue de relancer la diplomatie énergétique du pays dans le gouvernement du président Raïssi.
Le ministre du pétrole a déclaré que « dans le gouvernement de M. Raïssi, de bons événements sont survenus dans le domaine du pétrole, du gaz et de la pétrochimie. Dans ce contexte, une raffinerie extraterritoriale a été créée au Venezuela en Amérique Latine, et Téhéran utilise ces capacités pour traiter le pétrole, empêcher les ventes du pétrole brut et obtenir une plus grande part de la valeur ajoutée de sa production », a-t-il déclaré.
Selon lui, de telles activités au secteur énergétique ne peuvent pas faire l’objet de sanctions et le monde en a besoin, et la construction de telles raffineries se poursuivra dans différents pays.
« Nous disposons de la deuxième plus grande réserve de gaz au monde, et avec la coopération de la Russie, du Turkménistan et du Qatar, nous essayons d'avoir un hub gazier du côté d'Assalouyeh, et ses préparatifs sont en cours », a ajouté M. Owji.
Récemment, Téhéran a annoncé compter sur Moscou pour l’aider à mettre en valeur ses gisements d’hydrocarbures dont une dizaine de nouveaux champs. Les deux pays ont également déclaré leur volonté de créer une plateforme d'échange électronique pour le gaz et d’étudier la possibilité de faire des transactions en yuans.
Il convient de mentionner que grâce au nouveau hub, un système de liquéfaction du gaz naturel (GNL) sera mis en place avec une expédition ultérieure partout dans le monde.
