Lors d’une cérémonie commémorative le samedi 3 juin, au mausolée du feu fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeiny (que son âme repose au paradis), à Téhéran, au seuil du 34e anniversaire de son décès, le président iranien Ebrahim Raïssi a souligné qu'un nouvel ordre mondial était en train d'émerger en faveur du front de la Résistance et que l'Iran en serait un acteur clé, alors que la puissance des États-Unis est en déclin.
Il a déclaré que les idées de l'Imam Khomeiny avaient modifié toutes les équations politiques et permis l'émergence d'un nouvel ordre mondial.
« Tous les indices de l'unilatéralisme des États-Unis montrent que leur puissance est en déclin et que les puissances émergentes, y compris les organisations régionales, se multiplient à travers le monde, en particulier en Asie. Il ne fait aucun doute que la Révolution islamique est un acteur clé de ce nouvel ordre qui se dessine en faveur du [front] de la Résistance », a-t-il affirmé avant de poursuivre : « Ceux qui prétendent être puissants admettent maintenant l’autorité [croissante] de la République islamique d'Iran. Notre autorité dans la région est indéniable et aucune équation ne peut prendre forme si l'Iran y joue un rôle. »
Il a ajouté que la « résistance » fait désormais partie des termes politiques les plus importants dans le monde et que la clé de la résistance est de devenir fort face aux ennemis, non de leur céder.
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« Le mot "résistance" n'avait pas sa place dans le jargon politique [du monde], mais aujourd'hui "résistance et fermeté" font partie des termes politiques importants », a-t-il précisé. « La clé de la résistance est que le chemin [pour surmonter les problèmes] ne passe pas par la soumission à l'ennemi, mais cela exige [que nous] soyons forts contre l'ennemi, car seule une société forte peut tenir tête aux conspirations et à toutes sortes de sédition. »
« Nous avons annoncé à maintes reprises que nous sommes prêts à établir des liens avec les pays qui ont indiqué leur volonté d'avoir des relations avec l'Iran. Cependant, nous ferons face aux pays qui cherchent à nous affronter », a réitéré le président iranien.
Il a souligné que le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, avait clairement déchiffré la principale raison de l'hostilité contre la République islamique : son progressisme.
En allusion aux propos du porte-parole de la Maison Blanche qui a reconnu que la soi-disant politique de pression maximale contre l'Iran avait lamentablement échoué, le président Raïssi a déclaré : « C'est bien vous qui avez contrecarré et vaincu les sanctions qui ont été imposées au pays par les États-Unis et leurs alliés. »
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« La guerre hybride et médiatique déclenchée contre la République islamique par ses ennemis sera neutralisée alors que la nation iranienne continue de suivre la voie tracée par ses martyrs », a-t-il conclu.