Le vice-Premier ministre du gouvernement de salut national pour les affaires de défense et de sécurité, le général de corps d'armée Jalal Al-Ruwaishan, a déclaré qu'il n'y a pas de réponse saoudienne jusqu'à présent pour résoudre le dossier humanitaire après les négociations du Ramadan, soulignant que la partie saoudienne tentait de cette manière de gagner du temps.
Le général de corps d'armée Al-Ruwaishan a noté, dans une déclaration au correspondant du réseau Al-Masirah, que les négociations en cours avec la partie saoudienne, par le biais de la médiation omanaise qui s’inscrivait dans le cadre des tentatives pour établir la paix ont été accueillies positivement par Sanaa.
Il a exprimé l'espoir que l'Arabie saoudite se rendrait compte que les plans de développement économique ne pouvaient pas compenser [les conséquences] de l'invasion d'un pays voisin.
Il a souligné que Sanaa a la capacité de contrôler militairement les ports saoudiens et le flux de capitaux vers eux, indiquant que les forces armées yéménites avaient précédemment mené des opérations à cet égard.
Al-Ruwaishan a ajouté que les forces armées yéménites, dès le premier moment de l'armistice, avaient commencé à restaurer leurs capacités, et qu’avec sa fin, ils étaient revenus à l'état de guerre.
Concernant les projets de division du Yémen, le général a déclaré : « Nous entendons un discours international qui soutient l'unité et l'indépendance du Yémen, mais les actions sur le terrain indiquent le contraire, soulignant que le projet de division est une indication de l'effort des pays agresseurs pour compliquer la scène yéménite afin d’obtenir des concessions dans les négociations face à Sanaa ».
Hans Grundberg, l'envoyé spécial de l'ONU pour les affaires du Yémen, a appelé le 27 mai à la médiation de la Chine dans la guerre de la coalition saoudo-émiratie contre le Yémen.
Grundberg a exprimé l'espoir que le dialogue et les relations de bon voisinage dans la région contribuent à créer un environnement plus propice aux perspectives de paix au Yémen.
Les propos de Grundberg sont prononcés alors que Hussein Al-Azi, le vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement de salut national du Yémen, a pointé du doigt en janvier le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et Grundberg pour être les principaux coupables du blocus du peuple yéménite.