Les États-Unis ont armé leurs forces stationnées près des champs pétrolifères dans l'est de la Syrie avec un système de missiles HIMARS.
Le système de missiles HIMARS a été envoyé aux forces américaines dans la province de Deir ez-Zor ces derniers jours, ont indiqué mardi 30 mai des sources locales à Anadolu.
La province de Deir ez-Zor, à l'est de l'Euphrate, est actuellement occupée par la milice YPG/PKK. Le système de missile « a été envoyé aux bases américaines du champ pétrolifère d'Al-Omar et de l'usine à gaz de Conoco », ont indiqué les sources.
Cette décision vise à faire face à d'éventuelles attaques de groupes soutenus par l'Iran sur la rive opposée de l'Euphrate.
Les forces américaines en Syrie ont subi à plusieurs reprises des attaques de drones et de missiles depuis des zones contrôlées par des groupes de résistance, alliés de la Syrie.
Depuis 2015, les forces américaines en Syrie ont entraîné des milliers de miliciens du YPG/PKK dans leurs bases militaires de la région, sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Les États-Unis ont également fourni aux miliciens des YPG/PKK d'énormes quantités d'armes et d'équipements de combat.
Cela survient alors que le représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, Vasily Nebenzya, a déclaré mardi que « les États-Unis ont commencé à créer une « armée syrienne libre » près de la ville syrienne de Raqqa afin qu'ils puissent utiliser des terroristes pour déstabiliser le pays ».
« Nous voudrions souligner une fois de plus la politique destructrice des États-Unis. Il semble que les États-Unis ne se contentent pas de fournir simplement des armes aux groupes armés illégaux qu'ils ont créés à al-Tanf et sur la rive orientale de l'Euphrate. Selon nos données, Washington a commencé à créer une armée syrienne libre près de Raqqa à partir de tribus arabes locales, de terroristes de Daech et d'autres organisations terroristes », a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le diplomate russe a souligné que ces mesures sont évidemment un moyen d'utiliser ces terroristes contre les autorités légitimes de la Syrie et de déstabiliser sa situation.
Les forces américaines sont actuellement actives dans de nombreuses bases et points militaires en Syrie, dans les zones occupées par la milice YPG/PKK dans les provinces de Hassaké, Raqqa et Deir ez-Zor.
Dans le projet de budget 2023 du département de la Défense des États-Unis, un total de 542 millions de dollars a été alloué au fonds de soutien à la formation et à l'équipement de divers groupes, dont le YPG/PKK.
Les États-Unis travaillent avec le YPG/PKK en Irak et en Syrie sous prétexte de combattre le groupe terroriste Daech.