TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   L’INFO EN CONTINU

L'interaction intelligente, aspect majeur de la politique étrangère iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. (Archives)

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a réitéré que la doctrine de politique étrangère établie par le 13e gouvernement iranien est basée sur une "diplomatie dynamique" et une "interaction intelligente".

Considérant les vues du défunt fondateur de la Révolution islamique, l'imam Khomeiny, les directives du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et la Constitution du pays, le 13e gouvernement iranien a fondé une doctrine basée sur une politique étrangère équilibrée, ce qui signifie une interaction avec toutes les parties du monde, une diplomatie dynamique et une interaction intelligente, a déclaré Amir-Abdollahian lors d'un événement jeudi.

Il a ajouté que le renforcement des liens avec les pays voisins et les nations asiatiques est la priorité absolue de l'Iran.

Le chef de la diplomatie iranienne a également noté que Téhéran attache une grande importance à la diplomatie économique et à l'expansion du commerce international pour contrecarrer les impacts de la pandémie de COVID-19, de la guerre en Ukraine et des sanctions unilatérales imposées à la République islamique.

Se référant aux sanctions imposées par les États-Unis et certains pays européens à la République islamique, Amir-Abdollahian a déclaré que la politique de sanctions adoptée par ces pays s'est transformée en un "comportement de type dépendance", notant que tandis que Téhéran est engagé dans des négociations pour lever les sanctions, de telles mesures sont toujours imposées aux individus et aux institutions iraniennes.

"Ainsi, déployer des efforts visant à contrecarrer les impacts des sanctions parallèlement à l'utilisation d'outils diplomatiques et de pourparlers pour lever les sanctions sont à l'ordre du jour [de l'Iran]", a-t-il déclaré.

Abordant la situation dans la région, Amir-Abdollahian a réaffirmé que l'Iran soutenait la formation d'un gouvernement inclusif en Afghanistan.

"Nous avons explicitement averti le conseil au pouvoir de facto en Afghanistan que nous ne les avons pas officiellement reconnu", a-t-il noté soutenant qu'un gouvernement inclusif doit être formé avec la participation de tous les groupes ethniques en Afghanistan.

L'Afghanistan est dirigé par les talibans depuis le retrait précipité de toutes les forces américaines du pays en août 2021. L'armée américaine a mené l'invasion de l'Afghanistan en 2001 dans ce qu'elle a proclamé être une guerre contre le terrorisme destinée à éradiquer les talibans.

Il a également évoqué le différend sur l'eau avec l'Afghanistan. Téhéran a signalé aux autorités afghanes que le problème ne pouvait pas être résolu par une déclaration politique, mais plutôt "par une action en justice dans le cadre de l'accord de 1973".

L'Iran et l'Afghanistan sont enfermés dans un différend de longue date sur les ressources en eau partagées. Au cœur du différend se trouve la rivière Hirmand (dit aussi Helmand), qui coule à 700 miles (1 126 kilomètres) vers le sud avant de se jeter dans les zones humides de Hamoun, situées dans la province du Sistan-et-Balouchistan.

Après plus d'un siècle de désaccords sur l'approvisionnement en eau de Hirmand, l'Iran et l'Afghanistan ont signé un traité en 1973 pour établir un moyen de réglementer l'utilisation de la rivière par chacun des deux pays.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV