Les titres de la rédaction :
1. Soudan : les Égyptiens plaident pour une exemption de visa pour les Soudanais
Normalement, seuls les femmes, les enfants et les hommes soudanais de plus de 50 ans peuvent entrer en Égypte sans visa, où quatre millions de Soudanais sont déjà installés, selon les Nations unies.
Mais face à un conflit qui semble ne pas avoir de fin, certains internautes égyptiens appellent à accueillir les réfugiés sans conditions, sous le hashtag "pour l'entrée des Soudanais sans visa".
De nombreux réfugiés sont attendus en Égypte suite au conflit armé qui sévit au Soudan depuis la mi-avril. Selon l'ONU, 450 personnes ont déjà péri en 10 jours et selon certaines organisations humanitaires, "un exode massif de millions de civils est à prévoir au premier cessez-le-feu".
Dimanche soir, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé dans un communiqué l'évacuation par voie terrestre de 436 de ses ressortissants du Soudan, soulignant la poursuite des opérations d'évacuation.
Samedi, un certain nombre de pays arabes et étrangers ont pris des mesures pour évacuer leur personnel diplomatique et leurs ressortissants du Soudan, sur fond d'hostilités entre l'armée et les "Forces de soutien rapide" qui durent depuis le 15 avril.
2. La Mauritanie et l'Algérie examinent la possibilité de renforcer leurs relations bilatérales
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s'est entretenu avec son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, dans la capitale Nouakchott, où il effectue une visite officielle de deux jours.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié mardi par le ministère algérien des Affaires étrangères.
Selon la même source, Attaf et Merzoug ont discuté des relations bilatérales ainsi que des questions régionales.
Au cours de la réunion, les derniers développements au Sahel et au Sahara ont également été abordés, précise le communiqué.
Les deux ministres ont également discuté de projets communs, notamment la construction d'une autoroute qui reliera les régions de Tinduf en Algérie et de Zuveyrat en Mauritanie.
Un mémorandum d'entente sur les consultations politiques, visant à établir un mécanisme durable pour améliorer les relations politiques entre les deux pays, a également été signé.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a eu des entretiens avec le président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazaouani et le premier ministre mauritanien Mohamed Ould Bilal.
En remettant la lettre du président algérien Abdelmadjid Tebboune à El-Ghazaouani, Attaf a fait part de la volonté de Tebboune de renforcer la coopération entre les deux pays.
D'autre part, Attaf et Bilal ont discuté des relations économiques entre l'Algérie et la Mauritanie.
Source : AA
3. Les eaux souterraines suscitent des désaccords entre la Libye, la Tunisie et l'Algérie
La Tunisie craint que les ambitions de l'Algérie ne renforcent la crise de l'eau dans le pays, tandis que la Libye réclame la création d'un comité d'exploitation conjoint.
Si c'est l'Arctique qui voit ses calottes polaires fondre et la disparition du permafrost avoir des conséquences encore inconnues, s'il est une région la plus touchée par le changement climatique, c'est bien le Sahel et l'Afrique du Nord, notamment en raison de l'immensité de la population qui y vit. Les ressources naturelles, loin d'être une raison pour les pays qui les partagent de s'unir, deviennent une raison pour les pays de se battre pour les accaparer. Dans la région de l'Afrique du Nord, les eaux souterraines font l'objet de litiges, dont la localisation est difficile à déterminer, bien que l'on sache qu'elles appartiennent à la Libye, à la Tunisie et à l'Algérie elle-même.
Pour les États frontaliers de la région, les ressources en eau sont l'une des ressources les plus importantes en raison des conséquences du réchauffement climatique. Les sécheresses incessantes dont souffrent les pays d'Afrique du Nord sont la principale raison qui pousse les gouvernements des pays de la région à agir.
Source : Atalayar
4. Le Maroc est la solution énergétique pour l'Europe
Rabat dispose d'une grande capacité d'utilisation des énergies renouvelables qui a attiré l'attention du Vieux Continent.
Le Maroc semble être l'une des premières options de l'Europe pour atténuer les conséquences de la crise énergétique qui ravage le continent depuis plus d'un an. La guerre en Ukraine a entraîné un besoin urgent de nouvelles sources d'énergie. Le blocus de la Russie a obligé les pays européens à chercher des alternatives pour éviter que la crise ne s'aggrave. C'est dans ce contexte que Rabat apparaît en tête de liste des solutions possibles.
Le Royaume travaille depuis un certain temps sur une série d'initiatives visant à promouvoir les énergies vertes, un besoin pressant en raison de la rareté des combustibles fossiles dans le pays. Cependant, le développement rapide des énergies renouvelables représente aujourd'hui une grande opportunité pour le Maroc et l'Europe de renforcer leurs liens. L'existence de câbles électriques sous-marins entre l'Espagne et le Royaume à travers le détroit de Gibraltar constitue une incitation supplémentaire à cet égard, de même que le facteur solaire. L'Europe veut profiter de cet avantage de l'Afrique du Nord sur le Vieux Continent et de la grande quantité de lumière qu'elle entend convertir en énergie verte.
Le partenariat entre le Maroc et l'Europe présente de grands avantages pour les deux parties. En effet, ils estiment que les projets prévus en Afrique du Nord pourraient satisfaire jusqu'à 15 % de la demande d'électricité de l'Europe. Cela est dû en grande partie aux vastes zones désertiques où les mégaprojets peuvent être développés beaucoup plus facilement qu'en Europe.
Selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables, l'Afrique du Nord a le potentiel d'installer des infrastructures pour générer 2 792 gigawatts d'énergie solaire et 223 gigawatts d'énergie éolienne. Laura El-Katiri, membre du Conseil européen des relations extérieures et spécialiste des énergies renouvelables en Afrique du Nord, estime que l'ensemble du territoire pourrait doubler ou tripler la production d'électricité de l'Europe d'ici à 2021. En Europe, encourager la coopération énergétique avec le Maroc est donc considéré comme l'une des options les plus réalisables et les plus rentables pour l'avenir des deux parties.
Source : Atalayar