Le ministre iranien de la Défense a déclaré que la paix et la sécurité durables faisaient partie des thèmes phares des pourparlers à Moscou qui regroupe les ministres de la Défense et les chefs des renseignements de Russie, de Syrie, de Turquie et d'Iran.
« Les pourparlers quadripartites entre la Russie, l'Iran, la Turquie et la Syrie ont suivi d’importants objectifs qui sont la paix et la sécurité durables dans la région », a déclaré le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani.
Il a fait ces remarques à la suite de réunions séparées avec ses homologues russe, syrien et turc à Moscou mardi, dans le cadre de pourparlers à quatre visant à rapprocher les relations entre Ankara et Damas et apaiser les tensions dans la région.
Il a ajouté que toutes les nations du Moyen-Orient exigeaient la lutte contre le terrorisme. « Cet objectif ne sera concrétisé que si des pays de la région entreprenaient des efforts conjoints », a-t-il assuré. Et de poursuivre : « La lutte contre diverses formes de terrorisme est la demande de toutes les nations de la région, et cet objectif ne sera atteint qu'avec des efforts conjoints et la coordination et la coopération des pays de la région. »
« Les efforts russo-iraniens visant à normaliser les relations entre la Turquie et la Syrie étaient l'un des objectifs de cette réunion quadripartite », a ajouté le ministre iranien de la Défense. « La République islamique d'Iran souhaite sérieusement [faciliter] le dialogue direct entre la Syrie et la Turquie en tant que deux pays voisins influents dans la région, et soutient la coopération entre les deux pays », a-t-il indiqué.
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Soulignant que la République islamique a toujours œuvré pour le raffermissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, Ashtiani a précisé : « La participation de l'Iran à la réunion quadripartite à Moscou est un exemple clair qui incarne cet objectif. »
La Turquie a rompu ses relations avec la Syrie en mars 2012, un an après que ce pays s'est retrouvé en proie à une violence meurtrière menée par des terroristes soutenus par l'étranger, dont Ankara.
Les deux pays voisins prennent actuellement des mesures vers la réconciliation après 11 ans.
Le processus de normalisation des relations entre Ankara et Damas a débuté le 28 décembre 2022, lorsque les ministres de la Défense russe, syrien et turc se sont rencontrés à Moscou.
Le mois dernier, le président syrien Bachar al-Assad a conditionné toute éventuelle rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan au retrait des troupes turques du nord de la Syrie.
