Ramin Mazaheri
PressTV, Paris
À l’occasion de la journée des prisonniers palestiniens, célébrée chaque année le 17 avril, des manifestants à Paris ont exigé la fin du silence occidental concernant le traitement horrible et illégal infligé aux prisonniers politiques par Israël.
Depuis 1948, environ un million de Palestiniens ont été arrêtés par les Israéliens. Avec une moyenne de 10 descentes policières par jour, Israël arrête environ 6 000 adultes et 1 000 enfants par an.
Un nouveau rapport a révélé que près de 5 000 Palestiniens sont actuellement détenus dans des prisons israéliennes pour des condamnations de longue durée, dont près de 200 enfants. Plus de 1 000 personnes n’ont même pas été inculpées d’un crime présumé.
Les prisonniers rapportent que la torture physique et psychologique est une routine et qu’il y a aussi des cas de brutalité choquante quasi quotidiennement. Des centaines de Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes. Beaucoup de gens accusent la communauté internationale et les groupes de défense des droits de l’homme en Occident d’abandonner ceux qui sont pris au piège dans les prisons de l’occupation israélienne.
Le prisonnier politique le plus ancien d’Europe est un combattant de la résistance pro-palestinien détenu en France, Georges Ibrahim Abdallah, alias « Nelson Mandela arabe ». Abdallah refuse de renoncer à son soutien à la Palestine et son long emprisonnement est largement considéré comme une politisation flagrante du système juridique français.
En Allemagne voisine, les manifestations en soutien aux prisonniers palestiniens ont été interdites. L’occupation israélienne signifie que les Palestiniens subissent chaque jour des méthodes terroristes. La brutalité est encore pire pour les prisonniers politiques emprisonnés dans les geôles israéliennes.