Sous la pression croissante de violentes manifestations dans les territoires occupés, le Premier ministre Netanyahu a accepté lundi de « mettre en pause » le processus d’adoption de la réforme de la justice en cours d’examen au Parlement.
Selon un communiqué publié lundi 27 mars par le parti d’extrême droite Jewish Power à l’issue d’une réunion entre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ministre de la Sécurité intérieure, le processus de discussions sur les réformes controversées sera retardé jusqu’au mois prochain.
Ils ont également convenu de créer une nouvelle force rattachée au ministère de la Sécurité.
D'autre part, les médias sionistes ont annoncé que Tamir Bardo, l'ancien chef du Mossad, avait appelé à la démission immédiate de Netanyahu.
De même, le chef d'état-major de l'armée israélienne a déclaré : « Nous n'avions jamais vu de menaces extérieures et de conflits internes d'une telle ampleur » dans les territoires occupés.
Suite aux protestations contre les décisions du cabinet extrême droite de Benjamin Netanyahu, une vague de grèves a balayé la Palestine occupée.
Les protestations contre les décisions du cabinet de Netanyahu se sont poursuivies lundi et ont pris des dimensions plus larges. Aujourd'hui, une large vague de grèves parmi les prestataires de services a commencé, perturbant le cours de la vie dans les territoires occupés.
Dès ce matin, aéroports, ports maritimes, compagnies aériennes, compagnies d'électricité, universités, cinémas, hôtels et grands magasins ont rejoint les grèves.
Avec la grève des employés de la compagnie aérienne El-Al et des employés de l'aéroport, les vols internationaux de l'aéroport Ben Gourion ont été complètement arrêtés. 73 000 passagers sont donc confrontés à la possibilité d'annuler leur voyage.