Damas a condamné les frappes américaines contre des cibles civiles dans l'est de la Syrie. Le ministère syrien des Affaires étrangères rejette également les allégations de Washington selon lesquelles ses attaques visaient des installations affiliées au Corps des gardiens de la Révolution islamique iranien (CGRI).
L'Iran a également condamné les attaques américaines contre des cibles civiles en Syrie.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que la présence des forces américaines en Syrie est contraire au droit international et viole la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays.
Il a déclaré que les déclarations américaines selon lesquelles ils combattent les terroristes de Daech en Syrie, pour justifier leur présence sur le sol syrien, n'est qu'un prétexte pour piller les richesses du pays.
Il a également rejeté les allégations de Washington selon lesquelles Téhéran était impliqué dans des attaques contre des bases américaines en Syrie, les qualifiant de « sans fondement ».
Morgan Lotz, juriste en droit international, s'exprime sur le sujet.