Max Civili
Press TV, Rome
Samedi, des sit-in ont été organisés dans plusieurs pays du monde dans le cadre d'une campagne visant à dénoncer les effets dévastateurs des sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne à la Syrie.
L'initiative, baptisée "End the Siege", a été rejointe par des organisations basées dans une douzaine de pays, dont la Jordanie, la Palestine, le Liban, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada.
Le sit-in italien s'est tenu à Rome, devant le Colisée, où des membres du No-War Network et des citoyens américains pour la paix et la justice ont dénoncé la façon dont les sanctions américaines et européennes ont dévasté l'économie syrienne et entraîné d'immenses souffrances humaines.
Les manifestants ont déclaré que les États-Unis devaient quitter la Syrie et cesser de tirer profit du pétrole et du blé syriens, qui ont exacerbé la pauvreté dans le pays.
L'Italie et la Syrie entretenaient autrefois des relations solides. Mais en 2012, un an après le début du conflit syrien, Rome a rejoint ses alliés occidentaux en fermant son ambassade à Damas.
Sept ans plus tard, en 2019, alors que l'Italie avait un gouvernement anti-establishment sous la direction du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue du Nord, il semblait que Rome envisageait de normaliser ses relations avec Damas et d'y rouvrir son ambassade. Cependant, la situation n'a pas évolué.
Le tremblement de terre du 6 février a encore aggravé la situation économique et humanitaire déjà très mauvaise en Syrie. Selon des sources de l'ONU, même avant la tragédie du tremblement de terre, 70 % de la population avait besoin d'une aide humanitaire en raison de la guerre dans le pays et des sanctions imposées par les États-Unis et l'Union européenne.
