Le navire de guerre iranien Shahid Roudaki a été un lieu improbable, mais certainement significatif pour organiser la cérémonie de clôture du 17e Festival international du film de la Résistance.
À deux kilomètres des côtes, la cérémonie de clôture a eu lieu au large du golfe Persique pour récompenser les meilleurs films de résistance dans plusieurs sections dont : documentaires, dessins animés, courts et longs métrages. Comme prévu, « L’étranger », un film réalisé par Mohammad-Hossein Latifi, qui dépeint la vie du commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Mohammad Boroujerdi, a remporté la plupart des récompenses avant « La position de Mahdi » et « La chambre de boue » qui sont placés deuxième et troisième. Cependant, le succès d’une jeune réalisatrice prometteuse a définitivement attiré les attentions. Leili Aj a impressionné le jury avec son premier film « Colonel Soraya », un incontournable selon les critiques de cinéma, qui dépeint le groupe terroriste l’OMK.
Selon le général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI et orateur principal de la cérémonie de clôture, le Festival du film de la Résistance a été en mesure de faire un excellent travail en créant des ponts culturels et artistiques entre les cinéastes de la Résistance et il est donc devenu un puissant outil de diplomatie culturelle pour les années à venir.
La 17e édition du Festival international du film de la Résistance s’est terminée de la manière la plus mémorable, ses participants espérant qu’ils pourront trouver dans le septième art une inspiration pour les gens à travers le monde et promouvoir la résistance contre l’oppression.