Le chef de la diplomatie de la RII est arrivé ce vendredi matin à Caracas pour une visite officielle au Venezuela, troisième étape de sa tournée en Afrique et en Amérique latine.
Le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, qui était à Managua, capitale du Nicaragua, à la tête d'une délégation pour rencontrer et discuter avec des responsables nicaraguayens, après avoir rencontré et discuté avec des responsables du pays latino-américain, est entré à Caracas vendredi matin, heure locale.
À son arrivée dans la capitale vénézuélienne, le ministre des affaires étrangères a été accueilli par le ministre des transports, Ramon Blasquez, qui préside également la commission économique mixte des deux pays.
À Caracas, Amir-Abdollahian devrait rencontrer le président vénézuélien, le ministre des affaires étrangères, le vice-président pour les affaires économiques et ministre du pétrole, le vice-président exécutif et le ministre des transports du Venezuela.
Au cours de son voyage au Nicaragua, le ministre des affaires étrangères a rencontré et discuté avec le président nicaraguayen Daniel Ortega, le ministre des affaires étrangères Dennis Moncada et d'autres responsables du pays sud-américain.
Hossein Amir-Abdollahian a condamné les sanctions illégales que les États-Unis et certains pays occidentaux ont imposées aux personnes et aux entités iraniennes, soulignant que la République islamique d'Iran a réussi à aller de l'avant malgré les mesures coercitives visant à arrêter les progrès du pays.
Amir-Abdollahian a fait ces remarques lors d'une rencontre avec le président nicaraguayen Daniel Ortega à Managua, jeudi soir 2 février.
"Bien que les sanctions des États-Unis et de certains États aient causé de graves problèmes [à notre nation], nous avons réussi à renforcer nos capacités nationales et à réaliser des progrès importants dans divers domaines. Les directives du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, et la contribution active des femmes et des jeunes iraniens ont joué un rôle important et influent à cet égard", a déclaré le chef de la diplomatie.
Amir-Abdollahian a ensuite abordé les négociations de Vienne sur la relance de l'accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global d'action conjoint (PGAC), et la levée des sanctions, affirmant que Washington poursuivait constamment les communications avec Téhéran.
"Compte tenu de notre culture iranienne et islamique, nous n'avons jamais quitté la table des négociations. Néanmoins, nous poursuivrons les intérêts nationaux du pays de manière digne dans tout cycle de négociations", a-t-il souligné.
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Il s'agit du premier voyage d'Amir-Abdollahian en Amérique latine depuis qu'il a pris les rênes du ministère des Affaires étrangères. Lors de la rencontre avec son homologue nicaraguayen, il a déclaré : " Dans le cadre de la doctrine de la politique étrangère équilibrée du gouvernement de la République islamique d'Iran, nous accordons une importance particulière à l'Amérique latine, à nos amis et à nos alliés dans cette partie du monde ".
Le chef de la diplomatie du pays s'était déjà rendu en Mauritanie et avait rencontré et discuté avec le président et le ministre des affaires étrangères de ce pays.
