Simultanément aux cérémonies de deuil marquant l'anniversaire du martyre de la vénérée Fatemeh Zahra (bénie soit-elle), fille du Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et ses descendants), les funérailles de 400 martyrs inconnus de la Défense sacrée, ont eu lieu ce mardi matin 27 décembre, à travers le pays.
En effet, les habitants de la capitale iranienne,Téhéran, ont assisté aux cérémonies de funérailles de 200 martyrs non identifiés de la guerre imposée par l'Irak sous le régime de Saddam dont les restes ont été récemment exhumés. Une procession funéraire lors de laquelle, les épris de la famille du Prophète ont scandé des slogans tels que : « Il n’y a de Dieu qu’Allah », « Allah est grand », « À bas l'Amérique », « À bas les hypocrites » et ont ainsi renouvelé leur allégeance avec les idéaux de l’Imam Khomeini, feu fondateur de la République islamique, et de l’Ayatollah Khamenei, Leader de Révolution islamique.
La présence de nombreuses personnes de différentes couches sociales à ces funérailles témoigne de la grande estime que le peuple iranien porte aux martyrs.
Dans la foulée, le président iranien, Ebrahim Raïssi a prononcé un discours déclarant qu’au cours des récentes émeutes, les hypocrites, les puissances arrogantes et tous les autres groupes contre-révolutionnaires étaient présents sur la scène, tandis que d'autres ont exploité le cyberespace pour diffuser des rumeurs et créer un battage médiatique visant à tuer l'espoir du peuple et à le frustrer.
Le président iranien a souligné que le pays avait réussi à atteindre de grandes avancées dans de nombreux domaines, ce qui a suscité chez les ennemis un sentiment d'irritation face à ces progrès.
« Toutes les tentatives menées par les ennemis de la République islamique ont scandaleusement été vouées à l'échec », a ajouté M. Raïssi, soulignant que l'ennemi a fait tout son possible pour entraver les progrès de la R.I.I., mais qu'il s'est heurté à une nation fermement déterminée à poursuivre sur la voie du développement.
Critiquant la politique de deux poids, deux mesures des ennemis à l'égard de Téhéran, Ebrahim Raïssi a déclaré : « Ils nous envoient des messages par plusieurs canaux et expriment leur volonté de reprendre les pourparlers et [affirment] qu'ils n'ont pas l'intention de renverser [le gouvernement iranien], alors que les Iraniens sont bien conscients de leurs plans. »
Dans une autre partie de son discours, le président iranien a déclaré que la nation iranienne restait ouverte à ceux qui se sont laissés berner lors des récentes émeutes survenues dans le pays, mais qu'aucune clémence ne serait accordée à ceux qui se montrent hostiles à la République islamique.
De violentes émeutes soutenues par l'étranger ont éclaté dans la plupart des provinces iraniennes depuis la mort d'une iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, dans un hôpital le 16 septembre, trois jours après s’être évanouie dans un poste de police à Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à son état de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.
Sous couvert des contestations de rue, au cours des trois derniers mois, des émeutiers et des voyous – dont beaucoup se sont révélés plus tard avoir des liens avec des parties étrangères – se sont livrés au vandalisme, aux attaques violentes contre des agents de sécurité, sans oublier leurs attaques sous fausse bannière contre des civils pour en incriminer la police iranienne.
Images : La cérémonie funéraire de 400 martyrs inconnus de la Défense sacrée à Téhéran, le 27 décembre 2022. (via president.ir)