Le ministère iranien des Affaires étrangères a réagi jeudi aux allégations interventionnistes de certains pays et autorités européens à l'encontre de la République islamique d'Iran pour avoir adopté une approche légitime en réponse aux récentes émeutes survenues dans le pays, et a exhorté l'Occident dans un tweet à cesser d'héberger et de soutenir les terroristes.
"Dans la lutte contre les émeutes, l'Iran a fait preuve de la plus grande retenue et - contrairement à de nombreux régimes occidentaux qui répriment violemment les manifestants, même pacifiques - l'Iran a eu recours à des méthodes de contrôle des émeutes proportionnées et standard", peut-on lire dans le tweet du ministère iranien des Affaires étrangères.
In countering riots, 🇮🇷's shown utmost restraint & -unlike many Western regimes who smear & violently crackdown even the peaceful protesters- Iran has employed proportionate & standard anti-riot methods. The same is true for the judicial process: restraint & proportionality. 1/ pic.twitter.com/vz7dMPAiSR
— Iran Foreign Ministry 🇮🇷 (@IRIMFA_EN) December 8, 2022
"Il en va de même pour la procédure judiciaire : retenue et proportionnalité", ajoutait le tweet.
Des violences et des émeutes d'origine étrangère ont éclaté en Iran en septembre après la mort tragique en garde à vue d'une jeune femme iranienne nommée Mahsa Amini.
Ce triste incident a été immédiatement repris par les médias et les responsables occidentaux, qui - sans apporter de preuves convaincantes - ont commencé à affirmer que la jeune femme avait été "assassinée" par les forces de police.
L'Iran a également publié immédiatement des images de vidéosurveillance montrant la jeune femme s'évanouissant dans un poste de police, puis transférée dans un hôpital. Les autorités iraniennes, quant à elles, ont mené une enquête sur l'incident, concluant que la mort de Mahsa Amini était due à une maladie plutôt que par de prétendus coups à la tête ou à d'autres organes vitaux du corps.
Au début du mois, le ministère iranien de l'Intérieur a déclaré que l'ennemi avait utilisé le cas de Mahsa Amini pour lancer une guerre hybride contre la République islamique d'Iran afin d'affaiblir son unité nationale et d'entraver les progrès du pays. L'organisme a ajouté que quelque 200 personnes avaient jusqu'à présent perdu la vie dans les émeutes, qu'il impute à des groupes séparatistes et terroristes soutenus par l'étranger.
"La sécurité publique est une ligne rouge. Les attaques armées et le vandalisme ne sont pas tolérables, même pour les régimes occidentaux qui ont saisi l'occasion de donner hypocritement des conseils à l'Iran", a ajouté le ministère des affaires étrangères. "Au lieu d'exposer ses mensonges à travers des déclarations à coloration politique, l'Occident doit cesser d'héberger, de soutenir et d'encourager les terroristes", a conclu la diplomatie iranienne dans son tweet, en faisant référence au fait que les États occidentaux offrent des refuges aux groupes anti-iraniens tels que l'organisation terroriste Mojahedin-e Khalq (OMK) connue en Iran sous le nom des “Monafeghine” qui signifie “hypocrites” et qui est responsable de la mort de dizaines de milliers d'Iraniens.
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