En riposte à une tentative des États-Unis de faire tenir une réunion informelle du Conseil de sécurité des Nations unies, la représentation de la RII au sein de l'Organisation a déclaré qu'il s'agissait d'une tentative pour faire avancer leurs objectifs politiques, même au prix de la violation des droits internationaux.
En réaction à des informations concernant une tentative des États-Unis de faire tenir une réunion officieuse du Conseil de sécurité concernant les troubles en Iran, la représentation permanente de la RII auprès de l'ONU a souligné: « Compte tenu de leur hypocrisie, de leur double langage et leur mise à exécution sélective des droits de l'homme, les allégations des États-Unis sur le soutien aux femmes iraniennes sont trompeuses et manquent de bonne foi. »
Selon le rapport des principaux services de renseignement iraniens, les États-Unis sont les instigateurs des récentes émeutes en Iran.
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« Les États-Unis et leurs alliés ont toujours abusé de la position des Nations unies pour faire avancer leur programme politique, même au prix de la violation des lois internationales et de la Charte des Nations unies », a estimé le représentant iranien.
Après la publication de son information sur la réunion informelle du Conseil de sécurité, l’agence de presse Reuters a fait paraître le texte de la réponse de la représentation de la RII auprès de l’ONU ; mais le paragraphe qui fait référence à l'évaluation des principales agences de renseignement iraniennes sur l’implication des États-Unis dans les troubles récents a été supprimé.
Des sources diplomatiques ont déclaré au journaliste de l'IRNA que les États-Unis et l'Albanie cherchaient à tenir une réunion informelle de ce conseil, ce mercredi dans le but de renforcer leurs implications dans les affaires intérieures de l'Iran.
« Cette décision américaine est une réaction au récent rapport des principales agences de renseignement du pays – le ministère du Renseignement et l'organisation du renseignement du CGRI - sur les origines des troubles en Iran », selon la même source.
Au lieu de répondre aux cas mentionnés dans ce rapport, les États-Unis ont préféré bifurquer et montrer leur soutien aux droits de l'homme de manière sélective et avec des objectifs politiques spécifiques.
La représentation américaine aux Nations unies a cependant prétendu qu'elle cherchait des moyens de donner un coup d’envoi à des enquêtes indépendantes et documentées sur les troubles en Iran.
Au lieu de répondre au rapport des principales agences de renseignement iraniennes, le président américaine Joe Biden tente de faire le show des droits de l'homme aux Nations unies.
Aux côtés de diplomates américains aux Nations unies, 13 législateurs américains ont également envoyé une lettre aux grandes entreprises du numérique, leur demandant de faciliter l'accès des émeutiers aux applications et aux services en ligne.
Dans le même temps, la représentante permanente adjointe de l’Iran auprès des Nations unies à New York, Zahra Ershadi, a déploré avant une réunion de l'Assemblée générale vendredi que les États-Unis continuent de contrevenir à une décision de la CIJ qui les oblige à lever les sanctions anti-iraniennes illégales sur les exportations vitales vers la République islamique.
« Les États-Unis refusent non seulement d'appliquer l'ordonnance temporaire de la Cour internationale de justice (CIJ) en ce qui concerne la levée de sanctions sur l’importation de la nourriture et des médicaments vers l’Iran, mais en imposant un nouveau train de sanctions, notamment au milieu de la pandémie du Covid-19, ils ont délibérément violé leur engagement envers ce décret », a-t-elle noté.
Le 3 octobre 2018, la CIJ a rendu une ordonnance, ayant temporairement demandé à l'unanimité aux États-Unis de supprimer tout obstacle à l'importation de denrées alimentaires ainsi que de médicaments et de dispositifs médicaux en Iran, de veiller à ce que les licences et les permis nécessaires soient accordées et que les paiements et autres transferts de fonds ne soient soumis à aucune restriction dans la mesure où ils se rapportent aux biens et services susmentionnés.
Conformément au verdict, les États-Unis doivent, a-t-elle souligné, également supprimer tous les obstacles qu'ils ont créés sur la voie des importations iraniennes de produits agricoles ainsi que de pièces de rechange, d'équipements et de services nécessaires à l'aviation iranienne. Washington a par contre eu recours à une nouvelle série de sanctions contre Téhéran, en particulier lors de l'épidémie du Covid-19.
Le ministère iranien des Renseignements et l'Organisation des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont publié vendredi une déclaration qui explique en détail différents aspects des récentes émeutes en Iran.
Le travail « continu et précis » des services de renseignement au cours de l'année écoulée ainsi que les documents acquis révèlent « de nombreux exemples d’ingérences indéniables du régime terroriste américain dans la conception, la mise en œuvre et le maintien » des troubles en Iran, indique le texte.
Il aborde la question en divisant les faits en trois catégories « avant les troubles », « pendant les troubles » et « après les troubles ».
Les Etats-Unis ont exploité la mort tragique de Mahsa Amini avant même l'annonce de l’enquête officielle, lit-on dans le communiqué.
« Des preuves recueillies par les renseignements montrent que la CIA a conçu un vaste plan avec la coopération de services d'espionnage alliés et de mandataires réactionnaires du Royaume-Uni, du régime israélien et de l'Arabie saoudite pour semer un chaos national dans le but de commettre des crimes contre la grande nation iranienne et l'intégrité territoriale du pays, et préparer le terrain aux pressions étrangères », a-t-il ajouté.
Le rapport conclut que malgré toutes ces tentatives, les ennemis « n'ont atteint aucun de leurs objectifs, le projet de destruction de l'Iran a subi une défaite humiliante ».
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