La Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé samedi 8 octobre un défilé à grande échelle dans le 2e district naval des eaux du golfe Persique à Bouchehr.
Lors de cette cérémonie, des navires de la marine du CGRI ont défilé dans les eaux du golfe Persique à l'occasion de l'anniversaire du martyr Nader Mahdav, ancien commandant de la marine du CGRI, et de ses compagnons.
Le 8 octobre 1987, Nader Mahdavi, avec neuf de ses compagnons de la Marine du CGRI, a combattu directement avec les forces américaines qui ont pénétré dans les eaux territoriales de l'Iran près de la région du golfe Persique et ont été tués en martyr par les États-Unis.
À cette fin, le 8 octobre a été nommé « Journée de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique ».
Dans ce droit fil, le commandant de la marine du CGRI a déclaré lors de cette cérémonie que « durant 8 ans de la défense sacrée, plus de 85 pays se sont alignés contre la République d'Iran et les combattants les ont vaincus à mains nues ». Il a souligné que « le 16 Mehr du calendrier iranien soit le 8 octobre est un rappel de la bravoure et de l’épopée des martyrs du golfe Persique en confrontation directe avec les Etats-Unis ».
« En octobre 1987, différents pays ont soutenu Saddam et ont ciblé des navires, des plates-formes et des quais iraniens dans le golfe Persique, mais le martyr Nader Mahdavi et ses compagnons de guerre se sont tenus devant eux et leur ont infligé des coups mortels », a dit le contre-amiral Tangsiri.
Dans une autre partie de ses propos, il a déclaré que deux autres navires de combat lance-missiles de fabrication nationale rejoindraient la marine du CGRI d'ici la fin de cette année.
Le contre-amiral Alireza Tangsiri a souligné que « la marine du CGRI a atteint un point où elle conçoit et construit des équipements militaires, dont des navires », sans manquer de préciser que « les forces marines iraniennes sont fières que leurs équipements militaires soient construits par des sociétés de la connaissance ».
Il a tenu à faire allusion au dévoilement du premier navire de combat lance-missiles baptisé « Shahid Soleimani », et il a dit que « ce navire a été conçu par la marine du CGRI et l'équipement interne a été construit par une société du savoir et livré à la marine iranienne ».
Le commandant de la marine du CGRI a fait état de la construction du deuxième navire de combat lance-missiles dans les usines de la marine du CGRI et a ajouté : « Ce navire sera livré au 2e district naval du CGRI. Le troisième navire de combat lance-missiles de la marine de la marine est en cours de construction au ministère de la Défense. »
Le commandant de la marine du CGRI a noté que deux navires de combat lance-missiles produits par les spécialistes iraniens rejoindront la marine du CGRI d’ici fin de l’année.
Cela intervient alors que lors d'un exercice vendredi, les marines américaine et britannique ont testé les mêmes navires de surveillance que l'Iran a saisis deux fois au cours des derniers mois.
Selon l’Associated Press, l'exercice intervient alors que la marine américaine a déclaré séparément aux expéditeurs commerciaux du Moyen-Orient qu'elle continuerait à utiliser des drones dans la région et a mis en garde contre toute interférence avec leurs opérations.
« L'exercice de vendredi a impliqué deux navires de guerre américains et deux britanniques dans le golfe Persique, ainsi que trois Saildrone Explorers », a déclaré le Cmdr. Timothy Hawkins, porte-parole de la 5e flotte de la Marine basée au Moyen-Orient.
Les drones ont recherché une cible sur les mers, puis ont renvoyé les images fixes capturées par leurs caméras aux navires de guerre et au centre de commandement de la 5e flotte dans le royaume insulaire de Bahreïn. Là, un système d'intelligence artificielle a fonctionné à travers les photos.
« Mais l'Iran, qui a longtemps assimilé la présence américaine dans la région à ses patrouilles dans le golfe du Mexique, considère les drones avec suspicion. En août et septembre, les forces régulières iraniennes ont saisi des Saildrones dans le golfe Persique et la mer Rouge, disant que les drones représentaient un danger pour les navires à proximité.
L'Iran a finalement libéré les drones après l'arrivée de la marine américaine sur les sites. Les caméras des Saildrones impliqués dans l'incident de la mer Rouge ont disparu », a écrit l’AP.
