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Le front anti sioniste s'embrase au Maghreb après le coup tunisien

Des militaires algériens. (Archives) // Vidéo: exercice militaire Vostok-2022

Qu'est-ce qui se passe au Maghreb au juste ? Le front anti OTAN anti sioniste se renforce à une vitesse grand V depuis que la Tunisie s'est alignée sur la position algérienne au Sahara quitte à barrer la route à l'axe US/Israël et que l'Algérie est sortie implicitement de sa neutralité dans l'affaire ukrainienne. Elle vient d'annoncer sa participation à l'exercice Vostok-2022 en Russie dans un communiqué daté de jeudi.

L’armée nationale populaire (ANP) d’Algérie a fait part de sa participation à l’exercice stratégique de Commandement et d'Etat-major « Est-2022 », que la Russie organise du 01 au 07 septembre 2022.

En réaction à la participation d’unité des forces terrestres de l’ANP à l’exercice de Vostok-2022, le vice-ministre de la Défense de la Fédération de Russie, le Général de Corps d'Armée Yunus-Bek Yevkurov, a indiqué dans un communiqué : « [Cela] est une occasion d'échanger et de partager des expériences avec les armées étrangères, ainsi que de perfectionnement de l'exécution des missions conjointes. »

La cérémonie d’ouverture des exercices stratégiques «Vostok 2022» s’est déroulée le 31 août sur un champ de tir militaire dans le kraï du Primorié.

La Russie tient toutes les années de tels exercices. A l’exercice 2022, participent les 13 nations étrangères, y compris l’Azerbaïdjan, l’Algérie, l’Arménie, la Biélorussie, la Chine, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Laos, la Mongolie, le Nicaragua, la Syrie et le Tadjikistan.

Selon l’agence de press TASS, plus de 50 000 militaires prennent part aux exercices de cette année.

Les responsables militaires des autres armées du monde présentes dans l’exercice ont souligné dans leurs discours que l’événement était de nature strictement défensive.

Cependant, la Maison Blanche, par la voix de sa porte-parole, Karine Jean-Pierre, a explicitement exprimé ses inquiétudes sur la tenue des exercices Vostok-2022. Elle n’a quand même fait aucune allusion aux actes éventuels de représailles du Pentagone dans ce contexte.

A cette évolution, se greffe l'arrivée du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, à Tunis, à l'invitation du président tunisien pour prendre part à la 8e édition du sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad 8), quitte à provoquer une convocation mutuelle d'ambassadeur entre le Maroc et la Tunisie. Au fait c'est mettre les points sur les i que cette façon de faire tunisienne après des semaines de rumeurs sur des liens cachés Tunis/Tel Aviv.

Or le Sahara s'est transformé depuis la normalisation en un terrain d'essai pour l'entité et c'est cet aspect que le président Kaïs Saeid a tenu à combattre en invitant Ghali. Dans une récente information ce dernier affirme: 

« Les relations maroco-israéliennes ne sont pas nouvelles, mais prolongées depuis des dizaines d’années », notant que « maintenant elles ont reçu un caractère public et officiel, mais elles n’ont jamais été interrompues ».

Ghali a souligné que « depuis que l’armée marocaine a suspendu le cessez-le-feu avec l’armée sahraouie, nous sommes en état de guerre 24 heures sur 24».

« L’armée marocaine a utilisé les armes de l’occupation israélienne contre la République sahraouie, lors de la dernière guerre», a-t-il révélé.

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« La résistance sahraouie entre dans sa cinquantième année et va se poursuivre, et elle entretient des relations avec plus de 84 pays à travers le monde, et le Front Polisario a des représentations dans divers pays de l’Union européenne, tandis qu’en Afrique, en Asie et en Amérique latine, il y a des ambassades de la République arabe sahraouie », a-t-il déclaré.

« Cinquante ans de constance, de résistance et de souffrance, n’ont pas et n’affecteront pas la volonté de la résistance inébranlable du peuple sahraoui de poursuivre sa lutte et sa lutte jusqu’à sa liberté et l’achèvement de sa souveraineté pour chaque centimètre de l’espace national ». C’est une fatalité historique, et ce n’est qu’une question de temps.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV