Ce vendredi 12 août, moins de trois semaines à l’échéance du premier septembre qui a toutes les chances de s’avérer le volet « navale » de la spectaculaire opération balistique anti Israël du début août de la Résistance, opération où l’armée de l’air sioniste a courbé l’échine non pas en 10 jours et au bout de 4 200 missiles et roquettes comme en mai 2021, mais en trois jours et au terme de 950 projectiles dont deux tiers des roquettes « bêtes » qui ont infligé quelques 150 millions de dollars de dégât à l’entité, et alors même que tous les pronostics donnent cette mini opération « Unité des Tranchés » comme étant une mise à l’épreuve parfaitement planifiée du Hezbollah visant à tester la perméabilité du bouclier anti missile renforcé sioniste que les techniciens de Lockheed Martin et de Raphael ont mis des milliers heures/hommes à « optimiser » en prévision d’une guerre ultime qui décidera de l’avenir du gaz en Méditerranée orientale, un très significatif « incident » s’est produit signe que tout est enfin prêt et que l’heure H de la grande Guerre qui broiera sous les coups des missiles Karish, Leviathan et Tamar tout comme Haifa et Eilat, ira instamment sous peu sonner. Que s’est-il passé de si beau pour donner lieu à une si attendue conclusion ?
Vidéo : la DCA du Hezbollah verrouillant sur les F-16 israéliens, dans la nuit de 12 à 13 août/twitter
Aussi, et suivant un modus operandi désormais coutumière, les F-16 israéliens une fois décollés de Ramat Daviv à Haïfa, se sont retranchés, dixit les sources russes, dans le ciel de l’est de la Méditerranée à Tripoli (Liban) quitte à passer à l’offensive. Mais à peine placés en position de tir, les chasseurs sionistes se sont heurtés de plein fouet aux salves croisées d’une DCA nouvelle facture, jamais auparavant rencontrée dans ce coin jusqu’ici totalement tranquille. De quoi s’agissait-il ?
Avia.pro, proche de la Défense russe écrit : « Le groupe armé libanais a ouvert le feu sur des avions de guerre israéliens alors que ces derniers effectuaient des vols dangereux près de la frontière avec la Syrie. Selon des données préliminaires, l'attaque a été menée à l'aide d’un système de missiles et de canons anti-aériens soviétique, Tunguska, ce qui a visiblement pris de court l’aviation israélienne qui n’a pas été à même de lancer ses missiles comme à son habitude. Aucun engin croisière air-sol n’a ainsi été tiré, une première en 10 ans de campagne de guerre dans la guerre menée contre la Syrie, alors qu'aucun lancement de missile n'a été enregistré et que seules les installations anti-aériennes ont fonctionné. »
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Et de poursuivre : « Sur les images vidéo présentées, des tirs extrêmement denses en provenance d'installations anti-aériennes visiblement installée quelque part sur les frontières syro-libanaises sur des avions de combat israéliens. Ces derniers se trouvaient dans la zone pour lancer une attaque contre la Syrie, les avions de reconnaissance israéliens n’ayant pas quitté le ciel de Tripoli depuis 72 dernières heures… "
À en juger les informations parcellaires les avions israéliens n'auraient pas été touchés par les défenses aériennes du Hezbollah, cependant, un drone israélien genre des modèles qui précédent les raids aériens israéliens contre la Syrie, a été abattu alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le ciel de la Bekaa… C’est le signe d’un regain des tensions et d’une confrontation acharnée à venir et ce dans un ciel levantin où Israël est désormais mis au défi »
Et Avia.pro ne croit pas si bien dire : car ce qui vient de se produire dans la nuit de 12 août entre d’une part le ciel d’une Syrie « à agresser » et de l’autre, le ciel d’un Liban pris en otage par une Armée de l’air israélienne qui s’en sert depuis 10 ans comme une base arrière, est ni plus ni moins une « contre agression préventive ». Car à regarder de plus près la carte, c’est à Tripoli, située à 200 km des frontière syro-libanaise (lieu hypothétique du feu anti aérien) que les F-16 auraient été interceptés et c’est à Bekaa soit à 100 km de la Syrie qu’un supposé drone qui pourrait après tout être un F-16, a été abattu. À quoi rime ceci ?
Très exactement à l’émergence d’un bouclier anti missile étendu entre la Syrie et le Liban que manie à merveille, un Hezbollah qui se trouve à la veille d’une confrontation « navale » majeure avec l’entité, confrontation à la quelle appelle de tous ses vœux, la Russie dans la mesure où il s’agit de couper court à une tentative US-OTAN en Méditerranée de non pas remplacer sur le marché du gaz européen, la Russie par le nain israélien mais par un Israël qui outre d’avoir pillé le gaz palestinien entend pomper Karish et par là le méga gisement de Qana dont la valeur est estimée à des milliards de mètres cube et ceci tout en continuant à frapper la Syrie et le cas échéant, la côte ouest syrienne où les travaux de forage gazier ont commencé depuis quelque temps par la Russie. C’est énorme comme contre projet et c’est signé la Résistance avec la participation russe. Car les incidents commencés cette nuit de 12 août n’en sont pas restées là.
Complètement sous le choc de voir pour la première fois ses avions visés et touchés par un bouclier hezbollahi apte à couvrir le ciel du Liban, l’entité s’est précipitée dans la journée de vendredi 13 août à en chercher l’origine et à l’anéantir. Mais par crainte à avoir à subir une nouvelle déculotté, il n’a pas osé décoller ses avions se contentant de l’artillerie ? Les agences rapportent :
« Le vendredi 12 août, deux civils syriens ont été blessés lorsqu'un char de combat des militaires israéliens a tiré deux obus dans la périphérie de la ville d'al-Hamidiyah à Quneitra en Syrie… La cible de l'attaque aurait été un poste d'observation de l'armée syrienne connu pour être fréquenté par des membres du Hezbollah libanais. Al-Hamidiyah est situé dans la zone tampon de 235 kilomètres carrés surveillée par l'ONU à Quneitra, qui a été établie en vertu de l'accord de séparation des forces de 1974. Tard, le 10 août, une force de l’armée israélienne a avancé dans la zone et a atteint la périphérie de la ville de Khan Arnabeh. L’armée israélienne a fait plusieurs intrusions dans la zone tampon de Quneitra au cours des derniers mois, soit pour chasser les troupes de l'armée syrienne et les combattants du Hezbollah hors de la zone, soit pour y détruire leurs postes d'observation.
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Mais n'est-ce pas que de tenter de faire prendre la vessie pour la lanterne que de s’en prendre pour al énième fois à un post d’observation placé sous surveillance UN où la Résistance libanaise n’irait sans aucun doute placé une si importante poste de la DCA? Évidemment que si, Mais avouons qu’alors que le spectre des essaims de drones du Hezbollah tout comme ses missiles côte-mer KH-55, s’approche des côtes israéliennes, c’est tout ce que pourrait faire de mieux Tel-Aviv surtout que cette nouvelle pièce de DCA viennent d’être dévoilée pour la première fois par le Hezbollah et qui à en croire Avia.pro c’est la Russie qui l’aurait livré à Nasrallah.
Le Tunguska est armé de deux canons de 30 mm et de quatre missiles sol-air à courte portée 9M331 de chaque côté. Cela fait un total de quatre canons de 30 mm et huit missiles. Les canons à tir rapide de 30 mm sont essentiellement des canons d'avion modifiés. La cadence de tir combinée des quatre canons de 30 mm est de 5 000 coups par minute. Ces canons utilisent des cartouches High Explosive Tracer (HE-T) et High Explosive Incendiary (HE-I). La durée de vie est d'au moins 8 000 cartouches pour chaque arme.
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Mais au rythme où vont les événements en Méditerranée orientale où l’armée de l’air et la marine israéliennes se mettent ensemble pour tenter de chasser les drones du Hezbollah tandis que ce dernier vient d’acquérir la capacité d’intercepter les F-16 sionistes dans le ciel de Tripoli, cela pourrait ne pas être la seule signature russe à mériter israélite se penche dessus. Et comment ?
Le jeudi 12 août les agences d’information ont fait état d’un troisième exercice de parachutage Russie-Syrie où les parachutistes syriens s’exerçaient sous l’œil du commandement russe :
Vidéo: Troisième exercice de parachutage Armée syrienne/Russie le 12 août/twitter
Le 12 août, le ministère russe de la Défense a annoncé que la 25e division des forces de mission spéciale d'élite de l'armée syrienne également connue sous le nom de Forces du tigre, avait organisé un nouvel exercice de parachutisme à l'aide de conseillers militaires russes. Le ministère a partagé des images de l'exercice au cours duquel des dizaines de militaires syriens ont sauté en parachute de six hélicoptères russes Mi-8AMTSh. L'exercice a été suivi par des officiers supérieurs russes et dirigé par le général de brigade Suheil al-Hassan, commandant de la 25e division des forces de mission spéciale.
Soit. Mais plus d’un analystes parieraient qu’au nombre de ces parachutistes figureraient aussi les combattants du Hezbollah… Après tout le lieu de la manœuvre ressemble si fort aux côtés israéliennes et la prise du Golan occupé serait largement accéléré si les Radwan y étaient parachutés !