La visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Paris et sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron ont suscité l'indignation.
La veuve du journaliste saoudien assassiné Jamal Khashoggi a critiqué Macron pour avoir accueilli le « bourreau ».
Hatice Chengiz a déclaré que toutes les enquêtes internationales menées jusqu'à présent reconnaissent la responsabilité du prince héritier saoudien dans l'horrible meurtre.
Trois groupes de défense des droits de l’homme ont appelé les autorités françaises à ouvrir une enquête pénale sur Mohammed ben Salmane et son implication dans le meurtre. Ils ont déposé une plainte auprès d'un tribunal de Paris affirmant que le prince héritier ne devrait pas bénéficier de l'immunité diplomatique de poursuites.
Le retour de Mohammed ben Salmane sur la scène internationale, dont témoigne sa venue, jeudi 28 juillet à Paris, pour un dîner de travail avec Emmanuel Macron, ne signifie pas que ses soucis, liés à l’affaire Khashoggi, sont terminés. Preuve en est la plainte qui a été déposée contre lui, jeudi matin, devant le doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris, pour complicité de torture et de disparition forcée.
L’initiative émane de deux ONG étrangères, qui se sont constituées partie civile.
Nous avons contacté Habib Tawa, historien, journaliste et mathématicien français; écoutons-le.