Le Premier ministre jordanien, Bisher al-Khasawneh, a affirmé que son pays n’avait jamais considéré l’Iran comme une menace pour sa sécurité nationale et qu’il se félicitait des relations bilatérales avec Téhéran.
Amman est ouvert à des « relations saines » avec la République islamique d’Iran, a déclaré Khasawneh dans une interview accordée à la chaîne d’information télévisée BBC en arabe, diffusée dimanche soir.
Dans un contexte où le président américain Joe Bien s’apprête à se rendre dans la région pour tenter de mettre en œuvre une « OTAN anti-Résistance » axée autour d’une DCA intégrée, comment analyser cette prise de position de la Jordanie ?
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales s’exprime sur le sujet.
Ayssar Midani:
« D’abord, je trouve que c’est très positif que la Jordanie puisse dire effectivement que nous n’avons jamais trouvé que l’Iran était un pays ennemi ce qui vaut dire qu’ils veulent se garder la liberté de refuser ce pacte anti iranien... »