La semaine dernière, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a discuté avec la ministre israélienne de l'Énergie, Karin Elharrar de l'achat du gaz naturel détourné de la Palestine.
« Israël aide l'Europe à diversifier ses sources d'énergie », a déclaré la ministre de l'Energie Karine Elharrar dans un communiqué qui ajoute : « La crise mondiale de l'énergie est une opportunité pour Israël d'exporter du gaz naturel, avec une inquiétude sincère et réelle pour ce qui se passe en Europe », a-t-elle allégué, sans évidemment mentionner la Russie principale visée dans cette affaire de transit de gaz où les Américains et les Israéliens ont même poussé l'Égypte à ramer à contre-courant et à participer à un projet éminemment anti-russe.
A en croire la sioniste, "une équipe de travail a été même mise en place entre l'entité, l'Égypte et l'Europe pour planifier "l'exportation" suite à un contrat signé récemment en ce sens. Alors l'entité fournisseuse de gaz pour l'Europe?
« Certes les réserves de gaz d'Israël sont estimées à 1 000 milliards de mètres cubes, ce qui fait qu'il ne pourrait que fournir 10 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe, mais quand on connaît la nature des relations Tel-Aviv/Moscou juste avant que la guerre de l'Ukraine n'ait lieu on s'aperçoit de l'ampleur du défi qu'Israël vient de lancer à l'adresse des Russes, un défi qui risque de s'agrandir si on y ajoute la Turquie dont l'embellie relationnelle avec l'entité tourne là encore autour du transit du gaz vers l'Europe et ce contre les intérêts de la Russie», a-t-elle reconnu.
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Mais ce contrat trilatéral éminemment anti Russie ne croise-t-il quelque part cette affaire litigieuse offshore entité/Liban; affaire qui a connu un rebondissement cette semaine avec l'arrivée des navires explorateurs israélo-anglo-grecs sur une zone litigieuse et partant les mises en garde très sévères de Nasrallah contre Israël, sa plate-forme de forage illégal et ses sites gaziers offshore?
La réponse est affirmative surtout que l'entité ayant adopté un profil bas à confié au médiateur US du dossier la mission de tuer le temps et de permettre à l'entité d'aller plus en avant dans ses exploitations offshore illégales quitte à augmenter le flux du gaz Israël-Europe. Ce modus operandi devrait inquiéter davantage la Russie si on considère que la violation des droits gaziers offshores libanais à Karish n'est qu'une première étape et que l'entité convoite à vrai dire Qana, ce méga gisement libanais que les tergiversations du français Total ont gardé, en attendant qu'Israël ne débarque. D'ailleurs la proposition curieuse de l'émissaire US confirme cette hypothèse.
Amos Hochstein qui s'est rendu à Beyrouth en mars dernier, a suggéré que le Liban et le régime sioniste, au lieu de délimiter les frontières conjointes, explorent et creusent conjointement dans la zone contestée.
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Suite à la proposition américaine, des experts politiques ont tiré la sonnette d'alarme sur une véritable conspiration américano-israélienne visant à ramener le Liban à la normalisation de ses relations avec Israël. Mais ceci n'est que l'aspect moyen-oriental du danger. Il y en a un autre : la dimension russo-méditerranéenne de l'affaire. La Russie devra-t-elle, elle aussi, compter sur l'arme de la Résistance ? Pour la première fois depuis l'établissement de ses liens avec Israël, Moscou prépare une résolution éminemment anti Israël à remettre au conseil de sécurité où l'entité est dénoncée non pas seulement pour avoir bombardé l'aéroport de Damas le 11 juin, mais aussi d'avoir violé le ciel "d'autres pays à cette fin".....un clin d'œil au Hezbollah.