Au sommaire :
1- L'Iran rejette "l'ingérence" française et allemande
L'Iran a fermement rejeté les déclarations « partielles » et « injustifiables » de la France et de l'Allemagne concernant la saisie de deux pétroliers grecs, exhortant les deux pays à adopter une position plus constructive en soutenant véritablement la liberté de navigation et la sécurité maritime.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré mercredi dans un communiqué que Téhéran rejetait fermement de telles déclarations qui semblent être devenues une habitude quotidienne de ceux qui les publient.
"Une telle ingérence inappropriée dans les processus judiciaires indépendants de notre pays n'aidera pas à résoudre les problèmes", a-t-il affirmé.
Les ministères français et allemand des Affaires étrangères, dans des déclarations séparées, ont dénoncé la saisie des pétroliers grecs comme une violation du droit international et ont appelé l'Iran à libérer immédiatement les navires.
Paris a souligné son "attachement aux règles du droit international protégeant la liberté de navigation et la sécurité maritime" et a appelé l'Iran à "cesser immédiatement ses actions qui contreviennent à ces règles".
Berlin a noté que les actions de l'Iran étaient "une ingérence injustifiable dans la navigation commerciale et constituent donc une grave violation des réglementations internationales".
Cependant, les deux pays européens n'ont pas condamné la saisie illégale par la Grèce d'un pétrolier battant pavillon iranien dans ses eaux territoriales, suivie du transfert de la cargaison de pétrole aux États-Unis, quelques jours avant la saisie par l'Iran des navires grecs.
"Malheureusement, ces pays protestent contre les mesures légales prises en Iran tout en gardant le silence face à la saisie illégale du navire battant pavillon iranien par les autorités grecques et au transfert de sa cargaison conformément aux lois et réglementations nationales d'un autre pays", a dit Khatibzadeh.
Il a également conseillé à Paris et à Berlin de ne pas soutenir les violations commises par les navires grecs mais plutôt de soutenir les poursuites judiciaires fondées sur le droit international visant à garantir la liberté de navigation et la sécurité maritime.
Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) iranien a saisi vendredi les deux pétroliers grecs, Prudent Warrior et Delta Poseidon, en raison de violations dans le golfe Persique, quelques jours après que la Grèce a transféré le pétrole aux États-Unis.
Le CGRI a publié une vidéo de la récente saisie de deux pétroliers grecs dans le golfe Persique.
Source : PressTV
2- Quatre chasseurs F-35A de l'US Air Force près de Snake Island
Grâce au sioniste Zelensky qui n'est qu'un cobaye et qui excelle dans l'art de la tromperie et de la ruse, et ses consorts qui ne se soucient pas une seconde de la mort d'Ukrainiens naïfs qui ignorent tout ce qui se passe autour d'eux et dans les coulisses, l'Ukraine est devenu un pays-labo à ciel ouvert pour les Occidentaux, déshumanisés et déshumanisants.
Ceci dit, un groupe de quatre chasseurs F-35A américains a effectué une mystérieuse mission dans la partie ouest de la mer Noire, non loin de l'île des Serpents. À cette fin, deux avions ravitailleurs ont également accompagné l'escadron.
Selon l'agence russe Avia, les faits se sont déroulés il y a à peine un jour : les quatre chasseurs F-35A américains sont arrivés simultanément sur le territoire de la base aérienne militaire roumaine Graf Ignatievo. Et une fois arrivés à cette première escale, les chasseurs américains, selon un certain nombre de données, ont tous été transférés sur le territoire de la Roumanie depuis l'Allemagne et de là, les avions ont été immédiatement envoyés pour une mission évidemment très longue, comme en témoigne le vol de deux avions ravitailleurs.
Pour le moment, tout ce que l'on sait à ce sujet, c'est que les chasseurs américains ont volé avec les transpondeurs éteints, ce qui a empêché les trackers de vol d'établir leur trajectoire exacte. Cependant, les chasseurs étaient bien dans la zone côtière et au-dessus du territoire de la Roumanie dont la distance à Snake Island n'est que d'environ 50 à 60 kilomètres.
L'apparition de chasseurs américains sur le territoire de la Roumanie soulève de nombreuses questions du côté russe.
Source : Avia.pro
3- Un OVNI à bord d'un porte-avions américain
Des images d'un objet triangulaire ressemblant à un OVNI ont été capturées à bord d'un porte-avions américain en Méditerranée.
La vidéo provient du cockpit d'un avion de chasse de l'US Air Force alors que son pilote ralentit pour faire atterrir son avion sur la piste et à ce moment le pilote survole un certain nombre de véhicules militaires.
Soudain, un objet triangulaire en forme d'ovni non identifié capte notre attention, c'est un appareil qui ne ressemble à aucun objet volant utilisé par l'US Air Force jusqu'à présent.
La séquence a été téléchargée sur YouTube et compte actuellement près de 500 000 vues, rapporte Daily Star. Et les commentateurs amateurs pensent qu'il s'agit d'un programme secret exposé à la hâte.
"Je pense que c'est un TR-3B, le dernier des véhicules noirs du projet, a déclaré l'un d'eux. Il s'agit de la prochaine génération de technologie secrète développée par des programmes secrets."
Un autre suggère : "Rien de nouveau à cela. Ils font ça depuis un moment maintenant. C'est pourquoi plus personne ne respecte les militaires."
Le TR-3 Black Manta est le nom d'un avion de surveillance de l'US Air Force, conçu et développé dans le cadre du projet Black. On dit qu'il s'agit d'un avion espion furtif supersonique au design triangulaire.
4- La Serbie prolonge pour trois ans son accord avec la Russie pour du gaz bon marché
La Serbie a reconduit pour trois ans son accord de livraison de gaz avec Gazprom. Selon son président, Aleksandar Vucic, le coût est « presque trois fois moins élevée que partout en Europe » et sera cet hiver « de 10 à 12 fois moindre ».
Le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé le 29 mai la signature de la prorogation pour trois ans de son contrat d'approvisionnement en gaz russe à bas prix. Selon l’AFP, il a affirmé que c’était « de loin le meilleur deal en Europe », après un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine.
La Serbie qui est candidate pour rejoindre l'Union européenne est restée proche du Kremlin en dépit de l’opération militaire russe en Ukraine. Elle l’a certes condamnée à l’ONU mais s’est refusée à s'aligner sur les sanctions européennes antirusses. Avec ce nouvel accord, la Russie consolide sa position prépondérante sur le marché des hydrocarbures en Serbie.
Pour rappel, Moscou détient une part majoritaire dans la compagnie nationale serbe de pétrole et de gaz. Le président serbe a précisé après une rencontre avec les dirigeants de Gazprom que les détails de ce nouveau contrat, notamment en ce qui concerne le prix et les volumes de gaz fournis, seraient communiquées « dans les jours qui viennent ». « Nous aurons un hiver plus sûr en matière d'approvisionnement en gaz », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée.
La Serbie reçoit pour le moment six millions de mètre cube de gaz par jour du géant russe Gazprom au prix de 251 euros le millier de mètres cube. Selon Aleksandar Vucic la facture est actuellement « presque trois fois moins élevée que partout en Europe » et elle sera cet hiver «de 10 à 12 fois moindre ». Le président a également confié avoir discuté avec Vladimir Poutine d'une extension des capacités de stockage dans son pays.
Source : RT
5- Ukraine : guerre du blé initiée par les USA
Les États-Unis arrachent la première place à la Russie pour les exportations de blé, titrait les Echos le 31 mai 2017 à 1h01 ajoutant en sous-titre : Les exportateurs américains ont gagné en compétitivité grâce à l'affaiblissement récent du dollar. Mais, cette position de leader mondial sera très probablement de courte durée.
Le blé est-il devenu le dernier objet de rivalité entre les États-Unis et la Russie ? Demandait le média français ne sachant peut-être que souvent la réponse est cachée dans la question.
Selon Les Echos, « alors que la Russie s'est imposée l'an passé, pour la première fois depuis trois ans, les Américains devraient faire mieux que le nouveau géant agricole de la mer Noire ».
Le site Opex360 rapporte pour sa part : « Avec le blocus qu’elle impose au port d’Odessa, la Russie dispose d’un atout maître de son jeu puisqu’elle empêche l’Ukraine d’exporter les 15 à 20 millions de tonnes de blé qu’elle a en stock par la voie maritime, qui est, de loin, la plus pratique. N’ayant plus de débouché en Europe pour écouler ses céréales, Moscou entend réserver ses récoltes aux pays "amis", c’est-à-dire ceux qui ne sont pas associés aux sanctions visant son économie. »
Au-delà de l’inflation que cette situation provoque [le prix de la tonne de blé a pratiquement doublé sur le marché Euronext, ndlr], il y a désormais un risque de pénuries alimentaires, le blé étant l’aliment de base dans de nombreux pays, la Russie et l’Ukraine représentant à eux deux près du tiers des exportations mondiales de cette céréale. Et c’est sans compter aussi les difficultés d’approvisionnement en engrais. Difficultés susceptibles de réduire les rendements agricoles…
La nourriture peut également être une « arme silencieuse », a d’ailleurs fait valoir Dmitri Medvedev, l’actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie. Et cette arme prend les responsables occidentaux au dépourvu. Pour autant, il n’est pas question de lever les sanctions infligées à Moscou pour son invasion de l’Ukraine, alors que, justement, les autorités russes en font un préalable pour lâcher du lest…
La semaine passée, la Lituanie a proposé de mettre en place une « coalition navale internationale » pour briser le blocus du port d’Odessa et escorter les navires commerciaux chargés de blé ukrainien. Et si possible rapidement étant donné que la prochaine récolte arrive… Cette idée, les USA s’y sont opposés.
Sources : Les Echos et Opex360