« Les réserves militaires de l’Europe s’épuisent », a déclaré le chef de la politique étrangère de l’UE, Joseph Borrell, faisant référence à l’aide militaire européenne à Kiev.
Dans un récent communiqué sur la crise ukrainienne, Joseph Borrell, le chef de la politique étrangère de l’UE a déclaré : « L’attaque de la Russie contre l’Ukraine a montré une faille dans nos capacités de défense et constitue un avertissement pour la sécurité de l’Union européenne. »
« Nous devons augmenter nos budgets de défense pour combler les lacunes causées par la suite de non-investissement dans le secteur de défense », a déclaré Borrell, selon Al Jazeera.
Évoquant l’envoi d’armes et d’équipements militaires à l’Ukraine, le chef de la politique étrangère de l’UE a ajouté que l’aide militaire des pays européens à l’Ukraine avait réduit leurs réserves militaires.
Dans un article de blog, Borrell a précisé : « La réduction des réserves militaires par la suite de l’aide militaire à l’Ukraine, montre qu’il existe des lacunes à cet égard. Ce qui est au premier plan des problèmes causés par la suite de la réduction de budgets militaires et du manque d’investissement dans le secteur de défense. »
Il a admis que les capacités de défense et les budgets militaires de l’UE ne correspondaient pas à ce qui est nécessaire pour contrer les menaces à la sécurité.
« De 1999 à 2021, les dépenses de défense combinées de l’UE n’ont augmenté que de 20 %, contre 66 % pour les États-Unis, 299 % pour la Russie et 592 % pour la Chine », a-t-il ajouté.
Borrell a finalement appelé à l’augmentation des dépenses militaires de l’Union européenne pour se doter d’une armée moderne et coopérative et reconstituer ses réserves militaires. Il a également suggéré que les capacités militaires de l’UE, en particulier le secteur de la défense aérienne, cyber et spatiale, soient renforcées au cours des cinq prochaines années.
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Malgré les avertissements de Moscou, les pays occidentaux envoient des armes et du matériel militaire à l’Ukraine depuis le début de l’opération militaire russe. La Russie a déclaré qu’elle considérerait les livraisons d’armes occidentales vers l’Ukraine comme une cible légitime.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense a déclaré dimanche qu’une importante cargaison d’armes et d’équipements occidentaux avait été ciblée et détruite par un missile de Kalibre dans le nord-ouest de l’Ukraine.
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L’Europe a des arsenaux épuisés alors que la poussée US en faveur d’une adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN ne fait que contraindre la Russie à ériger un mur « nucléaire » sur ses frontières avec l’Europe.
Dans ce contexte, la Russie envisage, selon les informations, d’adopter environ 50 systèmes de missiles stratégiques Sarmat.
Le chef de la société Roscosmos, Dmitry Rogozin, a annoncé que d’ici la fin de cette année, les premiers systèmes de missiles stratégiques Sarmat en série commenceront à entrer en service en Russie. Au total, il est prévu de mettre en service une cinquantaine de systèmes de missiles stratégiques équipés de missiles balistiques intercontinentaux lourds.
Dmitri Rogozine a montré une vidéo des conséquences d’une frappe de missiles balistiques intercontinentaux stratégiques lourds Sarmat sur la gamme de missiles du Kamtchatka et a déclaré que dans un avenir proche, la Russie serait armée de ces systèmes de missiles, ce qui devrait être pris en compte par tout pays planifiant une agression.
Dmitri Rogozine a déclaré à cet égard : « Portée des missiles du Kamtchatka. Un cratère d’un coup par l’un des blocs d’entraînement du missile balistique intercontinental lourd Sarmat - en termes simples, “un cratère d’un blanc ». Avec une charge nucléaire, un tel entonnoir à la place d’un objet (objet géographique) de l’ennemi sera... enfin, très grand et très profond, et radioactif. Et pas seulement un, mais exactement autant que le missile nucléaire le plus puissant du monde en livrera sur le territoire d’un ennemi féroce. Et nous aurons bientôt près de cinquante de ces Sarmat en service de combat. Il ne reste plus qu’à conseiller aux agresseurs de parler plus poliment avec la Russie. »
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Dans le même temps, on sait que les essais du dernier ICBM lourd russe « Sarmat » se poursuivront jusqu’à la fin de cette année.
