Israël a totalement perdu sa dissuasion et s’est transformé pratiquement en un otage du Hamas, indique Maariv.
Un an après la bataille de l’Épée de Qods, les experts et responsables israéliens continuent de reconnaître que le régime se trouve sur la pente du déclin.
Dans la foulée, un ancien responsable de Shin Bet, Lior Zuckerman, a reconnu, dans un article publié par Maariv, que les points faibles d’Israël face au Hamas ne cessaient d’être révélés et que l’armée israélienne avait déjà perdu toute sa dissuasion.
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« Cela fait presque 15 ans qu’Israël se voit fléchi face au Hamas qui contrôle la bande de Gaza et pendant ce temps, il a attaqué, à plusieurs reprises, les infrastructures et les capacités des groupes palestiniens basés à Gaza sans jamais pouvoir affaiblir le Hamas », souligne Lior Zuckerman pour qui « Israël fait une grande erreur en se concentrant sur les dirigeants du Hamas alors que c’est l’idéologie du groupe qui alimente et renforce les activités de ses membres ».
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« En l’absence d’une politique stratégique israélienne, le Hamas a su se renforcer et se réorganiser pendant les dernières années afin de poursuivre ses agissements contre Israël. »
Selon l’ancien responsable de Shin Bet, « au contraire d’Israël, qui a fait preuve d’une faiblesse continue en matière de dissuasion maritime et terrestre, le Hamas poursuit ses plans et agit avec fermeté afin de concrétiser ses objectifs ».
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Le Hamas a son propre discours quant à la mosquée Al-Aqsa et à Qods, gère le temps et l’étendue des opérations anti-israéliennes et a obligé Israël de se soumettre à un accord non écrit dont les articles sont les suivants :
Après avoir énuméré les articles de cet accord non écrit entre le Hamas et le régime israélien, Lior Zuckerman conclut : « Le résultat est qu’une organisation composée de 20 000 combattants contrôle la bande de Gaza et a pris en otage Israël. »
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« Les Israéliens disent qu’ils n’ont pas du mal à renverser le Hamas, mais qu’ils s’inquiètent plutôt d’un prochain groupe qui pourrait le remplacer, mais il s’agit d’un raisonnement infondé », a écrit l’ancien agent israélien et d’ajouter : « En plus, il existe des facteurs politiques qui empêchent la création d’une bonne dissuasion et la mise en place de la sécurité pour les colons israéliens. »
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« Ce qui représente une menace réelle contre l’existence d’Israël découle de son intérieur et repose, en grande partie, sur l’absence d’un leadership organisé et brave et de politique et stratégie bien calculés », a conclu Lior Zuckerman.
