Dans la nuit de mercredi à jeudi 21 avril, au moment exact où une seconde cyberattaque d’origine irakienne à avoir été lancée en 24 heures s’abattaient à l’aéroport international de Ben Gourion quitte à en mettre hors portée les serveurs et partant à couper aux colons paniqués par les frappes aux roquettes palestiniennes de la veille, toute voie de sortie, un peu à l’image de ce que ces mêmes colons avaient vécu en mai 2021, deux batteries de Dôme de fer, secondées par un « Iron beam », cet espèce de gadget dit à laser que l’armée israélienne aurait installé depuis le 14 avril dans des colonies limitrophes de Gaza et qu’il dit être capables de propager des faisceaux laser pour détruire un appareil ennemi dans un délai de 4 à 5 secondes, se sont mis simultanément à tirer des missiles intercepteur « Tamir », non pas un ou deux mais des dizaines et non pas en direction d’une quelconque roquette ou un quelconque missile palestinien mais sur eux-mêmes : d’ahurissantes images en provenance du sud de l’entité envahissent depuis quelques heures la toile, mettant en scène l’extraordinaire duel de deux batteries de Dôme de fer devenues folles et qui se tirent dessus alors même que s’entendent les voix étouffées des colons sionistes courant dans tous les sens. Que s’est-il produit au juste ?
Vidéos: deux batteries de Dôme de fer hackées.
À lire la presse israélienne de ce matin, la DCA multicouche d’Israël aurait cru, à une salve de tir d’au moins 14 missiles gazaouites au moment où elle a été activée, et qui une fois activée, il n’en était rien ! Ce qui veut dire très clairement que les deux batteries de Dôme de fer déployés dans le triangle Sderot-Nir Aam-Ibim de façon intégrée ont été royalement « hackées » de façon à se prendre mutuellement pour ennemi et à se tirer de dessus. Mais est-ce tout ?
Tout comme la Résistance irakienne qui en a été cette nuit à son second coup cybernétique anti sioniste pour faire comprendre que toute escalade majeure à venir il faut que l’entité compte aussi avec le front ouest, Gaza nous fait aussi sa seconde surprise : tout au long de la journée de 20 avril, les commentateurs sionistes ont parlé, mort dans l’âme, de ces missiles air-sol téléguidés anti- IR, SA-7 Grail ( Strela 2) dont dispose désormais Gaza et qui fort de leur vitesse, 580 M/s et de leur portée de 5 km ont réussi ce 19 avril à repousser les F-16 israéliens du ciel de Khan Younes, les voici appelés à présent à se pencher sur cette nouvelle capacité gazaouite à savoir le brouillage électronique non pas d’un radar mais des radars d’interception intégrés tels qu'Israël en a installé avec hâte sur le front sud pour éviter que les roquettes n’atteignent les colons !
Et dire que le « Iron Dome » aurait aussi pour soutien laser le « Iron Beaum » ! Cette nuit, dixit Al-Mayadeen, Gaza n’a tiré que trois roquettes « bêtes », lesquelles se sont abattues sans difficulté sur Sderot et y ont bousillé une maison et ont blessé 4 colons.
Quand et comment Gaza, cette « petite enclave », « cette prion à ciel ouvert » ainsi qu’aime le qualifier la presse occidentale pour insinuer la supposée emprise israélienne totale, a-t-il acquis les capacités de guerre électronique, capacités qu’il a si merveilleusement articulé à sa puissance de feu ? Est-ce la Résistance irakienne trop active depuis deux jours aux côtes de Gaza qui y est pour quelque chose et ou est-ce de la Syrie et sa base T-4 (Homs) située à quelques 500 km de Gaza où sont stationnées des centaines de drones « Shahed » « Mohajer » et Ababil prêts à servir de fret aérien et à acheminer armes et munitions vers Gaza qu’il en faudrait demander des comptes ? Une chose est sûre : pour aucun des deux scénarios, l’entité n’a pas de réponse conséquente à fournir si, ainsi que l’a laissé entendre cette vidéo du combat F-35 Adir/Shahed publiée le 7 mars par l’armée israélienne, c’est à ses F-35 Adir qu’elle demande à assurer la défense de son ciel.
Après tout, les drones stationnés à T-4 disposerait de tout, y compris de nacelle militaire « Baqeri » capable de brouiller les radars dans la bande S, d’en réduire à néant les capacités d’interception et de repérage comme ce qui vient d’arriver au Dôme de fer.
C’est un fort intelligent Pod à même de catégoriser mêmes les radars puis d’en choisir avant de verrouiller. Cette nuit à Sderot, les unités balistiques de Gaza ne l’ont pas voulu mais cette nacelle là, est fait surtout pour transmettre les données radars ennemis, une fois le verrouillage accompli, aux drones et aux missiles pour que ceux-là finissent le boulot et enterre à jamais un dôme de fer de plusieurs millions de dollars.
Vidéo: tirs de roquettes depuis Gaza vers Sderot, le 21 avril 2022.
Mais les malheurs de cette nuit de 21 avril 2022 du calendrier chrétien où les militaires sionistes, cherchant la petite bête, ont continué à réprimer les jeûneurs palestiniens à al-Aqssa n’en sont pas restés là, les F-16 ayant vécu une riposte DCA encore plus nourri que celle qui leur avaient réservée les « Strela 2 » de Gaza. Posture offensive/défensive parfaitement nouvelle de la Résistance palestinienne ? À n’en pas douter :
Car ce feu de la DCA qui, selon « Al-Jazeera », a encore fait fuir les F-16 et les hélicos sionistes du ciel de Gaza, F-16 qui ont cédé la place aux unités d’artillerie israéliennes, avait bien l’air d’impliquer bien plus que de simples portatifs SA 7. « C’était des tirs constants et ininterrompus sans que leur origine puisse être localisée, dit la chaîne, citant des fuites au sein de l’état-major israélien. Une DCA comme « Hael » par exemple, canon anti-aérien à radar passif et non repérable avec la capacité de tirer 50 obus par minute dont le poids de chacun allant au delà de 500 g ?
Photo: le système Hael
Jusqu’ici personne n’avait parlé du canon antiaérien gazaouite mais on le sait avec la Syrie dans son Nord, l’Irak dans son ouest et une Jordanie sur le point de rupture avec Tel-Aviv, le « Metro de Gaza » est devenu un trésor de surprise… "Hael" est propre à intercepter et à abattre les missiles de croisière et les drones… Aux dernières nouvelles, seuls quelques-uns des missiles air sol Delilah d’Israël se sont abattus cette nuit sur Gaza... sans faire de victime ni de dégât majeur.