Quel genre de danger commun pourrait-il menacer la Turquie et Israël? C'est de cette "menace commune" que l'ambassadeur turc en poste à Washington, Hassan Murad Madjan parle dans un tout récent article publié par l'institut d'études stratégiques sioniste Dayan. L'auteur, un des proches du président turc qui a fait d'un "épanouissement plein et entier de ses relations avec l'entité sioniste" un pari existentiel puisqu'il croit que le lobby financier israélien saurait sauver la livre du naufrage, détaille cette menace comme "pesante contre les intérêts énergétiques conjoints israélo-turcs par des acteurs régionaux malveillants".
A lire l'article on croirait lire entre les lignes cette double attaque récente ayant visé un centre du Mossad et une raffinerie israélienne "kurdifiée" de la région d'Erbil. C'est là alors que prend tout son sens cette vibrante plaidoirie du m l'ambassadeur turc qui se ligue littéralement sur l'entité contre l'axe de la Résistance.
Or le 13 puis le 20 mars se sont produits deux évènements majeurs qui risquent de basculer le tout et troubler la fête et ce serait à cela que M l'ambassadeur ferait allusion : la frappe aux 12 missiles Fateh-110 du CGRI contre un centre du Mossad à Erbil, la frappe aux roquettes contre la raffinerie du holding Car, filiale israélienne du secteur énergétique sioniste maquillée en entreprise kurde.
Deux frappes au drone ont visé ainsi le siège des Hachd al Chaabi à Zomar à Mossoul, blessant l'un des hauts commandants des Hachd. Mais le duo Barzani-Erdogan n'en est pas resté là : l’armée turque a annoncé ce matin avoir lancé une nouvelle opération militaire "contre les éléments du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan)" dans le nord de l’Irak, des éléments qui n'existent plus depuis longtemps.
L’opération qui a débuté après la rencontre, vendredi dernier, du président turc Recep Tayyip Erdogan avec le président de la région du Kurdistan irakien, Masrour Barzani, au cours de laquelle les deux hommes se sont entretenus des politiques d’Ankara et d’Erbil sur les relations bilatérales et les évolutions régionales est donc directement adressé à la Résistance.
C'est donc un Erdogan qui a mis le paquet dans le strict objectif de plaire à l'OTAN, à Israël, aux USA quitte évidemment à en subir les conséquences. Car que soit dit en passant, cela fait un bon bout temps que la Résistance a affirmé que l'occupation turque va recevoir le même traitement que l'occupation US. Mais Erdogan croit-il réellement qu'il va durer en jouant là encore en Irak sur le terrain de l'OTAN ou a-t-il accepté de servir de bouclier à un projet énergétique complètement fou qui ne verra jamais le jour?
L'Irak pourrait réactiver un accord avec Haliburton pour forer des puits dans un gisement de gaz occidental à Akkas le mois prochain, a déclaré le ministre du Pétrole Ihsan Abdul Jabbar aux médias locaux. un accord avec Haliburton permettrait au ministère du Pétrole d'obtenir des données claires sur la capacité de production du champ d'Akkas et il pourrait prendre une décision après le mois bénis de Ramadan, qui se termine début mai, a déclaré le ministre. Si le gouvernement décide de développer le champ, qui est inactif depuis que Bagdad l'a repris aux terroristes de Daech fin 2017, il devra choisir une société de production pour le projet.
Abdul Jabbar a déclaré que 80 % des contrats que le gouvernement régional du Kurdistan a signés avec des compagnies pétrolières sont corrects et que le reste doit être revu. Le gouvernement de la Région du Kurdistan n'a aucun problème avec la moitié des solutions proposées par le gouvernement fédéral pour résoudre les problèmes pétroliers au Kurdistan. La région kurde exporte 430 000 barils de pétrole par jour, a déclaré Abdul Jabbar. Sauf que l'Américain refuse pour l'heure de répondre.... A bon entendeur le salut ...