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Que s’est-il passé à al-Omar, base occupée US à Deir ez-Zor ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Pentagone a changé sa version des faits sur la récente attaque contre sa base à al-Omar. (Photo à titre d'illustration de Tasnim)

Depuis janvier 2020, date à laquelle les 13 missiles Qiam du CGRI ont provoqué dans les rangs des soldats US pas moins de 250 « commotions cérébrales » que les Yankee continuent à primer de temps à autre, plus personne n’avait entendu parler de cette étrange maladie post- frappe balistique. Or les choses semblent changer. Les soldats Yankee basés à al-Omar et ciblés il y a quelques jours ont connu le même syndrome à l’issue de ce que le Pentagone tente visiblement cacher mais qu’il a du mal à le faire.

La coalition dirigée par les États-Unis a modifié vendredi sa précédente déclaration concernant les blessures subies par ses forces dans l'est de la Syrie.

« La récente attaque contre une base militaire américaine dans l'est de la Syrie était un acte "délibéré" », a déclaré la coalition dirigée par les États-Unis dans une mise à jour vendredi, après avoir annoncé initialement qu'il s'agissait d'un cas de tir indirect.

L'installation Green Village qui abrite les forces de la coalition américaine dans la province de Deir ez-Zor a été prise pour cible le 7 avril, blessant quatre membres des services américains, a confirmé la Force opérationnelle interarmées des opérations spéciales-Levant dans un communiqué, après avoir initialement dit qu'il s'agissait d'un "tir indirect".

«Les explosions à Green Village ne sont pas le résultat de tirs indirects, mais plutôt du placement délibéré de charges explosives par un ou plusieurs individus non identifiés dans une zone de stockage de munitions et une installation de douche », peut-on lire dans une déclaration ultérieure de la coalition américaine vendredi.

La coalition américaine a ajouté que l'incident faisait toujours l'objet d'une enquête et que de plus amples informations seraient fournies dès qu'elles seraient disponibles. Le site de Green Village est situé dans des zones contrôlées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, au nord de l'Euphrate, les forces gouvernementales syriennes opérant de l'autre côté du fleuve.

« Quatre membres du personnel américain ont été légèrement blessés à la suite de frappes contre une base dans l'est de la Syrie », ont déclaré des responsables américains jeudi soir.

Dans un communiqué du 7 avril, la coalition dirigée par les États-Unis avait déclaré que les membres du service étaient évalués pour des blessures mineures et de possibles lésions cérébrales traumatiques après que deux séries de « tirs indirects » eurent touché des bâtiments de soutien à Green Village dans l'est de la Syrie.

Ce communiqué est intervenu alors que quelques heures auparavant, l'agence de presse Sputnik, citant une source proche de la coalition, avait déclaré que la base américaine située dans le champ pétrolifère d'al-Omar avait subi une attaque à la roquette.

Des sources syriennes locales avaient indiqué à Sputnik que l'attaque contre le champ pétrolifère d'al-Omar avait mis le feu à la base américaine. « L'attaque a été menée ce matin par des individus d'identité inconnue », avaient-elles affirmé.

Les sources avaient également ajouté qu'en raison de l'encerclement immédiat de la zone par les troupes américaines, il n'était pas encore possible de confirmer le nombre exact de victimes. Immédiatement après l'attaque, les forces américaines ont effectué des tirs d'artillerie contre la source de l'attaque et, au même moment, des avions de chasse et de reconnaissance américains ont survolé le nord-est de la province de Deir ez-Zor.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV