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À peine un mois après avoir acquis des armements à la hauteur de la bataille que l’armée malienne mène pour protéger son peuple et surtout pour mettre à la porte l’occupation franco-occidentale à l’origine de la violence terroriste, une première attaque aérienne des FAMas vient d’avoir lieu et l’Occident entier est en état de choc.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Barkhane : le Mali n’a pas froid aux yeux
À peine un mois après avoir acquis des armements à la hauteur de la bataille que l’armée malienne mène pour protéger son peuple et surtout pour mettre à la porte l’occupation franco-occidentale à l’origine de la violence terroriste, une première attaque aérienne des FAMas vient d’avoir lieu et l’Occident entier est en état de choc. Citant le ministère britannique de la Défense, l’AFP écrit : «
Le ministère britannique de la Défense et l’ONU ont indiqué mardi qu’un hélicoptère de l’armée malienne a effectué plusieurs tirs de roquettes “à proximité” des Casques bleus britanniques en mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays. Dans un message à l’AFP, un porte-parole du ministère britannique de la Défense, a indiqué que “nous sommes au courant d’un incident récent au Mali au cours duquel des roquettes ont été tirées par un hélicoptère des Forces armées maliennes (FAMas) à proximité d’un détachement de personnel britannique” de l’ONU. “Tout le personnel britannique est en sécurité et pris en compte, et les circonstances entourant cet incident font l’objet d’une enquête”, a-t-il ajouté. L’AFP d’ajouter : “Selon les informations rapportées par l’AFP citant un document diplomatique, l’appareil des FAMas a effectué au moins six tirs de roquettes près des éléments anglais de l’ONU, dans la région de Tessit, près de la ville de Gao dans l’est du pays”.
Le coup est donc lancé, l’armée malienne passe à l’offensive dans le nord là où Barkhane a été expulsée en premier, là où aussi les services secrets occidentaux font le plus gros de leurs pressions par réseaux terroristes jihadistes interposés de faire échec à la FAMas puisqu’il y a là non seulement les forces maliennes qui se battent avec bravoure, mais aussi de ses alliés à savoir l’Algérie et la Russie qui semblent avoir déjà crée une coalition militaire déterminée à remettre en cause la supériorité aérienne de l’axe US/OTAN au Sahel. D’ailleurs, la suite de l’info y revient en accusant les Russes d’en être le responsable de l’attaque :
Le même document de l’AFP soutient également que presque tous les hélicoptères maliens sont pilotés par des Russes assistés de copilotes maliens. Il va sans dire que les éléments russes dans le pays sont mis en accusation dans cet incident dont les contours ne sont pas encore clairs. Aussi, l’armée malienne n’a pas encore apporté sa version de ce qui s’est passé. La semaine dernière, Richard Mills, l’ambassadeur adjoint américain à l’ONU, a dénoncé un incident “inacceptable”, qui s’est produit le 22 mars lorsqu’un hélicoptère malien “a tiré des roquettes près des Casques bleus dans l’est du Mali”. Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a déclaré mardi qu’une enquête de l’ONU sur les événements était en cours.
Que cherche à suggérer le rapport ? Que les FAMas n’arriveraient pas à elles seules à se servir de ses hélicos ni à pilonner les occupants occidentaux et que s’il y a eu cette attaque c’est parce que la Russie a étendu sa guerre en Ukraine au Sahel. Mais est-ce croyable pour le public africain ? Bien sûr que non. C’est le Sahel qui vomit désormais la présence encombrante des troupes occidentales. C’est une décision des états nations de la région qui ne cesse de le dire et répéter “on veut diversifier nos partenaires”. Et cette volonté rien ne peut la changer même les coups d’État que la France croit avoir commis au Sahel et qui, soudain lui échappe comme ce dernier coup au Burkina où le gouvernement vient de contacter l’Iran pour davantage de coopération en matière de lutte antiterrorisme.
Au fait les missiles contre les British font partie d’un projet plus vaste de nettoyage du tout le Sahel de la présence militaire occidentale, un projet qui a évidemment son volet en renseignement.
Car c’est garce à l’activité infinie de ses services secrets que l’Occident fait avancer ses plans. Or on sait bien que dans le clan otanien, c’est l’Allemagne qui est la taupe. Donc, ne vous étonnez pas de cette information qui fait état de l’arrestation de trois espions allemands au centre du Mali ! Sacrés Maliens qui savent synchroniser leur action militaire et leurs coups de renseignement pour faire acculer aux abois le clan occidental !
2. RCA : la France boude
En Centrafrique, les choses ne vont pas du tout dans le sens souhaité de l’axe occidental et c’est le moins qu’on puisse dire.
La défaite des déstabilisations contre la capitale et tout le pays, l’échec des tentatives visant à diviser le pays et a entraver le dialogue républicain, mais également visant à semer la zizanie entre les partenariats de la RCA avec ses voisins, mais aussi avec la Russie, font partie d’une grande défaite qui ne passe pas et est une pilule très difficile à avaler pour l’axe occidental. De son côté, les FACA ont fait leurs preuves. À l’aide de certains partenaires internationaux, et des alliances intra-africaines, la Centrafrique a triomphé contre toutes offensives lancées contre le pays.
La France et l’ONU tentent toujours de récupérer des points stratégiques du pays pour garder la RCA dans une déstabilisation sécuritaire dégradante afin de conserver les leviers de pression et de soumission contre le gouvernement de Bangui. Mais malgré toutes ces tentatives, l’un des anciens porte-parole de la coalition Seleka, le colonel Christian Djouma Narkoyo, a été arrêté samedi 9 avril à la frontière camerounaise. Il est notamment suspecté de crimes de guerre commis sous le règne de la Seleka en 2013. Il est actuellement en garde à vue à Bangui où une enquête judiciaire est ouverte selon le parquet.
La France, désemparée, dans le temps puissance d’occupation en RCA, tente donc de se venger en terrain politique, et ceci, de la façon la plus éhontée que ce soit.
Invités alors en France, des parlementaires centrafricains ont dénoncé lors d’une conférence de presse cette semaine les “tracasseries” dont ils s’estiment victime lors de leurs séjours en France.
« Nous sommes harcelés, intimidés, humiliés”, proteste avec énergie le premier vice-président de l’Assemblée nationale Evariste Ngamana. Il dénonce un contrôle de douane survenu en salle d’embarquement tandis qu’il reprenait le chemin de Bangui avec plusieurs autres députés de retour d’une mission au Parlement européen. Fin février, la ministre des Affaires étrangères, Sylvie Baipo Témon a fait l’objet d’une fouille au salon du même aéroport. Une mésaventure similaire serait arrivée à la ministre des Arts et de la Culture. Ainsi qu’à d’autres officiels centrafricains », lit-on alors sur RFI.
« Il n’y a officiellement aucune politique de restriction de la part de la France », évoque ensuite RFI. Mais pourquoi alors inviter des diplomates et leur accorder des visas pour ensuite les traiter d’une façon inacceptable ?
N’est-ce pas une façon pour un Occident désespéré et enlisé en RCA de se venger ? Il semblerait que oui.
Mais les Centrafricains ne comptent plus laisser faire les choses. Le pays se redresse et la population commence à profiter de la paix qui s’y installe, et pour rien au monde, les Centrafricains sont prêts à laisser les pays occidentaux à réduire le pays à feu et à sang dans le but d’assouvir leurs propres intérêts.
3. Côte d'Ivoire : pourquoi autant de changement au sein du gouvernement ?
En Côte d’Ivoire, le Premier ministre Patrick Achi a remis sa démission et un nouveau gouvernement est attendu pour la semaine prochaine. Ce remaniement ministériel était attendu et avait été évoqué depuis le début de l’année 2022.
Pourquoi autant de démission ou de disparition en Côte d’Ivoire ? Réponse avec Luc Michel, géopoliticien.