Le président ukrainien a regretté que son pays ait renoncé à son arsenal nucléaire après son divorce de l’Union soviétique. Beaucoup y ont vu un message à l'adresse de l'Iran et ils n'ont pas eu totalement tort. Après le débacle de l'Ukraine, l'Iran peut-il réellement renoncer à des pans entiers de son programme nucléaire pour les beaux yeux d'une Amérique qui l'a trahi une fois? Mais qu'a dit Zelensky de si révoltant? « Lorsque nous avons renoncé à notre arsenal nucléaire, nous nous sommes laissés affaiblir », a déclaré Volodymyr Zelensky, vendredi 8 avril, selon Al-Jazeera.
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Il convient de noter qu'après l'effondrement de l'Union soviétique, en décembre 1991, l'Ukraine, en tant que l'une des républiques soviétiques, abritait un tiers des missiles nucléaires. L'arsenal nucléaire du pays contenait environ 130 missiles balistiques intercontinentaux d'une portée allant de 5 000 à 10 000 kilomètres, chacun étant équipé de 10 ogives nucléaires. Au total, selon des sources occidentales, il existait environ 1 700 ogives nucléaires et 33 bombardiers à longue portée capables de transporter des bombes nucléaires sur le sol ukrainien. L’Ukraine a finalement renoncé à ses armes nucléaires en décembre 1994, dans le cadre de l'accord de Budapest.
En ce sens, l'Iran tient mener à bon terme son activité sur dans un contexte marqué par un renouveau du nucléaire. A l'heure où l'Amérique rende l'Australie par un coup de crayon Etat nucléaire, qu'ils lui fournissent le missile hypersonique, ou que la France rend hommage à ses centrales atomiques qui lui ont évité des déboires comme ceux que connaissent l'Allemagne entièrement gazodépendant pour son électricité, l'Iran ne peut prendre un tel risque. Et Dans les faits et en dépit de toit ce qui se passe à Vienne, il montre qu'il n'est pas prêt à les prendre. En jetant un coup d’œil sur les progrès du programme nucléaire iranien pendant ces dernières années, il est facile à constater que, malgré la pression maximale et les assassinats, la technologie nucléaire iranienne a poursuivi son développement à un rythme accéléré ; fabrication de réacteurs nucléaires destinés à la production d'électricité, production de combustible nucléaire, rayonnement gamma, enrichissement de l'uranium à divers niveau (3,5, 5, 20, 60%), construction et mise en service de nouvelles centrifugeuses avancées qui sont employées dans les différents domaines de l'agriculture, dont les pesticides et la détoxification, ainsi que dans l’industrie de médecine (production de radio-isotopes et de radiopharmaceutiques).
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Il va de soi que les directives et le point de vue du Leader de la Révolution islamique sur la question nucléaire ont largement contribué à l’épanouissement de l’industrie nucléaire de l’Iran.
L’Ayatollah Khamenei a souligné à maintes reprises que la RII avait toujours agi de manière légale, transparente et logique dans le dossier nucléaire.
Ce samedi 9 avril, neuf nouveaux acquis nucléaires, seront dévoilés, à l’occasion de la Journée nationale de l’Énergie atomique ; trois projets en matière de médicaments radiopharmaceutiques, deux projets dans le domaine de plasma et quatre autres liés au laser, à la photographie et aux systèmes de contrôle.
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Selon l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, les principales activités scientifiques menées actuellement par cette organisation sont :
