« Les Ukrainiens ont repris le contrôle total de Kiev après le retrait des forces russes de villes-clés situées près de la capitale », a annoncé samedi la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.
Au 38e jour de l'opération russe en Ukraine, donc les troupes russes ont rebroussé chemin vers l'est du pays et se sont retirées de Kiev. Est-ce une défaite ou une victoire à moitié comme ne le cesse de répéter depuis quelques heures la presse atlantiste? D'aucune affirment que la Russie travaille a scinder l'Ukraine en deux ; d'autres aiment à spéculer autour du refus russe de s'emparer de Kiev. Au fait
Dès le premier jour de l'intervention russo, des commentateurs occidentaux affirmaient sans en être certains que la Russie planifiait de lancer une attaque d’envergure sur tous les fronts pour prendre le contrôle de la capitale, Kiev en 4 jours. Or après avoir assiégé les villes de Gostomel, Irpin, Bucha et Ivankov, le rythme des opérations des troupes aéroportées de la fédération de Russie (VDV) s’est ralenti et le combat est devenu d’usure. Et ce fut là que la presse atlantiste s'est à crier à la défaite de Poutine. Et si la Russie n'avait déclenché pour s'en servir à l'effet non pas d'obtenir une victoire militaire dans le sens classique mais une victoire encore plus grande?
Selon Reza Seraj, expert iranien des questions politiques,
Le Kremlin mène une guerre hybride censée contrer la guerre économique américano-otanienne en Ukraine. Et comment?
Les Russes ont maintenu la valeur de leur monnaie nationale en remplaçant le dollar par la rouble dans leurs transactions énergétiques tout en obligeant les pays qui souhaitent se procurer du gaz russe à ouvrir des comptes auprès de la banque centrale de Russie, ce qui empêche le blocage de leurs revenus énergétiques provenant des ventes d'énergie à l'étranger.
En prolongeant ses opérations militaires spéciales en Ukraine et cette fois dans l'Est la Russie maintient le prix du pétrole brut et des vecteurs énergétiques à un niveau élevé tout en cherchant 3 promouvoir et à développer la coopération économique avec des pays amis, en particulier dans le bloc de Shanghai, et ce dans l'objectif de remplacer les clients européens.
Parmi les sanctions prises par les Européens à l’encontre de la Russie, la décision d’exclure certaines banques russes du réseau Swift est l’une des plus commentées. Mais ce blocage n’est pas efficace, car la Russie a créé un Swift distinct avec ses partenaires commerciaux.
Le commerce avec la Chine, l'Inde, l'Iran, tout en utilisant une autre devise que le dollar contribuera à discréditer les sanctions et sera le début de la fin de la domination du dollar dans le commerce mondial. Provoqués par les États-Unis, les pays européens ont fermé leur ciel à la Russie. La réaction de Moscou a infligé des dommages lourds aux compagnies aériennes.
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L'inflation annuelle dans la zone euro a atteint 7,5% en mars, contre 5,9% en février, a rapporté Eurostat. Alors la vraie bataille russe est-elle contre le dollar? Visiblement
A preuve: une coopération parfaitement inouïe vient d'être nouée entre Iraniens et Russie, les premiers aidant les Seconds à contourner les sanctions bancaires US!, La banque centrale iranienne affirme qu’elle peut aider la Russie à contourner les sanctions
Les autorités iraniennes sont prêtes à fournir à la Russie des données sur les mécanismes permettant de contourner les sanctions étrangères. Rappelons que l’Iran a une riche expérience dans ce domaine. Malgré le fait que toutes sortes de sanctions ont été introduites contre l'Iran , jusqu’à l’embargo sur le pétrole, l’économie de ce pays non seulement ne s’est pas effondrée à des valeurs destructrices, mais affiche souvent une croissance impressionnante. Ainsi, de 2000 à 2013, le PIB iranien a augmenté de plus de 120%. Par exemple, en 2007, la croissance a dépassé 30% par an.
Selon RIA Novosti, des options pour contourner les sanctions russes sont proposées par le directeur adjoint de la Banque centrale d’Iran, Mohsen Karimi. Selon lui, l’Iran est basé sur une vaste expérience de travail sous sanctions. Et cette expérience nous permet de nous éloigner des diktats économiques et politiques américains, ainsi que des pressions des autres pays. Selon Mohsen Karimi, l’Iran offre aujourd’hui, ces mécanismes à la Russie. Alors qui est le vrai perdant en Ukraine?
