Après plus d'un mois de guerre en Ukraine, l'Otan paraît encore jeter de l'huile sur le feu, avec la livraison des armements à l'armée ukrainienne, pour rappel, ayant désarmée en 1994, à la suite de la chute de l'URSS. Et cela, alors que la guerre russo-ukrainienne entre dans une nouvelle phase, à la suite du premier raid au missile de l'armée de l'air ukrainienne sur un entrepôt du carburant dans la ville russe de Belgorod, situé à environ 80 kilomètres au nord de Kharkiv, la plus grande ville ukrainienne.
Deux hélicoptères ukrainiens attaquent au missile un dépôt pétrolier à Belgorod.
Selon le gouverneur de la région de Belgorod, Vyacheslav Gladkov, deux hélicoptères militaires ukrainiens ont mené une attaque sur la ville de Belgorod, en violant l’espace aérien russe. Lors de l’attaque, un dépôt de carburant a explosé.
« L'incendie du dépôt pétrolier s'est produit à la suite d'une frappe aérienne provenant de deux hélicoptères des forces armées ukrainiennes, qui sont entrés sur le territoire de la Russie à basse altitude. Il n'y a pas de victimes. Tous les moyens sont actuellement mis en œuvre pour éteindre le feu. Le ministère des Situations d'urgence tente de localiser l'incendie dans les plus brefs délais. La population n'est pas en danger », affirme le gouverneur de Belgorod Vyacheslav Gladkov sur sa page officielle Telegram. Selon lui, il est question de la première mission de frappes aériennes ukrainiennes sur le territoire russe depuis le début de l’opération militaire spéciale de Moscou contre Kiev.
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Selon les informations fournies par le responsable russe, les deux hélicoptères sont entrés à basse altitude sur le territoire russe, ce qui est probablement la raison pour laquelle les systèmes de défense aérienne ne les ont pas détectés.
Selon Reuters, les images attribuées à l'attaque, publiées sur les réseaux sociaux montrent quelque chose comme le tir de plusieurs missiles à basse altitude, suivi d'une explosion. Pour autant, l’agence de presse n’a pas confirmé la véracité des images.
Le média a également ajouté que l'incendie avait blessé deux travailleurs, tandis que certaines zones de la ville près de la frontière ukrainienne étaient évacuées.
Pourtant, la compagnie pétrolière russe Rosneft, propriétaire du dépôt a annoncé dans un communiqué que personne n'avait été blessé dans l'incendie.
Pendant ce temps, certains médias occidentaux ont affirmé que la Russie utilisait peut-être un false flag. Les Occidentaux prétendent que la Russie a l'intention d'utiliser des false flag pour justifier la poursuite de la guerre contre l'Ukraine.
Un peu plus tôt, un incendie et une série d'explosions se sont produits dans un dépôt de munitions de la région de Belgorod. Selon le gouverneur de la région de Belgorod, cela était dû au facteur humain, mais aucune information précise à ce sujet n'est encore apparue.
Les responsables russes attendaient que le ministère russe de la Défense en détermine la cause, avait déclaré le gouverneur de la région russe.
La première frappe au missile de l’armée ukrainienne a été menée parallèlement à l’annonce du ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, qui a affirmé le début de livraison de systèmes d'artillerie à longue portée à l'Ukraine.
La Grande-Bretagne est devenue le premier pays au monde à annoncer qu'elle avait commencé à envoyer des systèmes d'artillerie à l'Ukraine. Il s'agit, selon le ministre britannique, de systèmes d’artillerie à longue portée, qui peuvent être pris comme une menace très sérieuse pour la Russie.
« Aujourd'hui, l'Ukraine recevra une aide plus meurtrière. Un certain nombre de pays ont proposé de nouvelles idées ou de grandes promesses d'argent », a confié Wallace aux journalistes après avoir accueilli plus de 35 homologues internationaux lors de la deuxième Conférence internationale sur la défense.
Plusieurs experts craignent cependant que Londres n'ait envoyé plusieurs systèmes de lancement de missile en Ukraine, car cela peut entraîner plus rapidement leur propre destruction. Cela dit, aucune confirmation officielle n'ait été faite par le ministère britannique de la Défense concernant la livraison de ces systèmes de lancement de missile.