Décidément, la présence des États-Unis en Syrie commence à coûter cher. Après les tirs de missiles contre les bases américaines illégales en janvier et février, puis moins fréquemment en mars, voici les premiers affrontements directs entre soldats syriens et officiers américains déguisés en agents de Maghaweir Al-Thawrah. Les Américains sont-ils capables d'y faire face ? Pas le moins du monde ! À Deir ez-Zor où ils ont peur des missiles, leur Patriot étant hors-jeu, ils ont recours aux ballons ! Par ailleurs, hier soir, les premiers affrontements ont éclaté à Homs.
Jeudi 31 mars, une force non identifiée s'est approchée d'une position de l'armée syrienne dans le désert d'al-Hamad, dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), vitrine médiatique de l’opposition syrienne pro-occidentale et organe des services secrets britanniques.
L'OSDH, basé à Londres, a déclaré que cette force, qui effectuait une mission de reconnaissance, venait d'al-Tanf, où les États-Unis maintiennent une importante base militaire illégale.
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Environ 200 soldats américains et 300 éléments du groupe pro-américain Maghaweir Al-Thawrah sont généralement présents sur la base d’al-Tanf autour de laquelle les États-Unis maintiennent une zone d'exclusion aérienne de 55 kilomètres.
Selon l'OSDH, le commando non identifié a tué quatre soldats de l'armée syrienne avant d'être finalement contraint de se retirer à al-Tanf. De son côté, l'armée syrienne a tué un assaillant.
Ni les États-Unis ni le ministère syrien de la défense n'ont encore répondu au rapport de l'OSDH.
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La force non identifiée qui a attaqué l'armée syrienne dans le désert d'al-Hamad était probablement une unité de Maghaweir Al-Thawrah, ou peut-être une escouade d'opérations spéciales américaine. Il est également possible que la force soit composée de terroristes de Daech soupçonnés d'être présents dans les environs d'al-Tanf.
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Plusieurs rapports récents font état d'activités suspectes à al-Tanf. En février, un rapport du service de renseignement extérieur russe avertissait que les États-Unis se préparaient à envoyer des "terroristes" formés sur la base d'al-Tanf pour combattre les forces militaires russes en Ukraine.
Le jeudi 31 mars, les forces américaines ont lancé un aérostat depuis leur base située à l'intérieur du champ gazier de Conoco, à l'est de Deir ez-Zor en Syrie.
Le soi-disant Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et Euphrates Post ont partagé des vidéos d'un aérostat identifié comme "l'aérostat tactique DURUS de Silicis Technologies".
L'aérostat tactique a été conçu pour accueillir des charges utiles interchangeables pour une variété de missions, notamment le renseignement, la surveillance, la reconnaissance, le ciblage, la guerre électronique, le relais de communication ainsi que les missions anti-drones.
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DURUS peut rester en vol pendant 21 jours consécutifs. L'aérostat peut atteindre une altitude maximale de 274 mètres et une portée de communication air-sol allant jusqu'à 72 kilomètres.
Si les États-Unis utilisent des aérostats en Irak depuis plusieurs années, c'est la première fois qu'ils déploient un tel système en Syrie.
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Les Américains utilisent probablement l'aérostat tactique pour surveiller les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés qui contrôlent plusieurs villes et villages situés juste à côté du champ gazier de Conoco.
Le déploiement des aérostats souligne la tentative des États-Unis d'étendre leur présence dans la région nord-est de la Syrie en coopération avec leur mandataire local, les Forces démocratiques syriennes (FDS).