TV

Les agents du Mossad servis de bouclier à la CIA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une image satellite publiée le 8 janvier 2020 montre des dommages à la base aérienne américaine d’Aïn al-Asad dans l’ouest de l’Irak. ©USA Today/Photo à titre d'illustration

Ali Izz al-Din, écrivain et analyste des affaires politiques et internationales et responsable des communications au Centre de recherche libanais, évoquant l’escalade de la cyberguerre entre l’Iran et le régime sioniste ces derniers temps, a souligné que la pénétration dans la profondeur des informations militaires et de sécurité de nombreuses unités militaires sionistes avait donné une nouvelle dimension à l’affaire des échecs de Tel-Aviv l’année dernière.

Izz al-Din analysant la situation du régime sioniste au cours de l’année écoulée, a déclaré dans une interview à ILNA : « L’attaque aux missiles du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) contre un centre stratégique du régime sioniste dans le nord de l’Irak était similaire à ce qui s’est passé lors de l’attaque contre la base américaine d’Aïn al-Asad. Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a pu passer à travers la DCA dans les deux opérations. »

Selon lui, cette attaque était un succès en termes de renseignement et de sécurité qui a démontré les capacités militaires de l’Iran, ainsi que la fragilité des puissances sionistes et américaines.

Izz al-Din a ajouté : « La cyberguerre qui s’est intensifiée entre l’Iran et le régime sioniste ces derniers temps, le contrôle des usines de traitement de l’eau, l’accès à la profondeur des informations militaires et de sécurité de nombreuses unités militaires sionistes, la fragilité du front de la sécurité intérieure lors de l’opération de l’Épée de Qods et l’échec complet des DCA du régime sont tous des questions discutables qui ont ajouté de nouvelles dimensions à l’affaire de l’échec israélien. »

Lire aussi : Syrie/Iran : ce qu’Israël craint le plus ? (Débat)

« Mais l’événement le plus important dans le nord des territoires occupés a été la théorie du sang contre le sang et de la terre contre la terre, qui a été proposée par la Résistance islamique au Liban », a-t-il également ajouté.

« Ainsi, selon Izz al-Din, l’évasion des héros palestiniens de la prison protégée par les derniers équipements de sécurité du régime sioniste et ses vastes dimensions, a complètement détruit la fausse image du régime. »

Izz al-Din a poursuivi : « Cette année était une année très difficile pour Israël en raison de l’équation que la bataille de l’Épée de Qods a imposée au régime sioniste, et aussi de l’impact négatif de l’instabilité politique des partis dans la formation du cabinet et de l’infiltration des organisations arabes à la Knesset.

L’analyste libanais a ajouté : “Israël pensait qu’en posant la première pierre de la normalisation, tous les pays se normaliseraient avec ce régime, mais les nations arabes n’ont pas accepté cette idée et le principe de la normalisation avec l’ennemi, et maintenant nous voyons que malgré toutes les propagandes, les promesses financières et les menaces, l’idée de normalisation est en déclin, et une autre défaite s’ajoute aux échecs d’Israël.”

“Ce qui se passe dans le cadre de l’accord nucléaire avec l’Iran à Vienne montre l’échec du régime sioniste dans tous ses efforts visant à empêcher le programme nucléaire iranien. L’assassinat de scientifiques nucléaires iraniens, le piratage d’informations de certains sites et l’embauche d’agents pour les centrales nucléaires n’ont pas pu empêcher la République islamique d’Iran d’atteindre ses objectifs, et nous avons observé que le niveau d’enrichissement atteignait environ 60 % avant de retourner à la table des négociations à Vienne.”

Izz al-Din a souligné : “Israël a tenté de parvenir à un accord avec les États-Unis sur une frappe militaire sur les réacteurs nucléaires iraniens, mais ce qui s’est passé à la base d’Aïn al-Asad était un événement qui a contraint les Américains à ignorer toutes les revendications du régime sioniste.”

Lire aussi : Erbil : le Mossad en débandade (Débat)

“Aujourd’hui, un accord final entre l’Iran et l’Occident serait, ce qui secoue le cœur d’Israël ; de sorte que parfois il appelle à une obstruction publique et parfois il appelle à la tenue de réunions bilatérales et trilatérales afin de déstabiliser la région en incitant certains ennemis de la République islamique d’Iran.”

Lire aussi : US/Israël frappés à Deir ez-Zor par une combinaison drones-missiles...

L’analyste libanais a conclu : “En cas de guerre contre le régime sioniste, que ce soit en termes de sécurité militaire, de sécurité alimentaire ou de sécurité des usines d’armement, toutes les installations du régime risquent d’être détruites en raison de petites dimensions des territoires occupés, et ces études rendent impossible l’idée de la survie d’Israël même pour les sionistes optimistes.”

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV