Dans la nuit du 19 au 20 mars, alors même que la Résistance yéménite lançait l'une de ses méga opérations combinées dont elle est la seule au monde à en avoir le secret, avec un nombre infini de drones, de missiles de croisière et de missiles balistiques, opération si choquante que les images en ont été pour la première fois depuis le début de la guerre de 2015, publiées par Riyad lui même qui sans le soupçonner, a reconnu de la sorte que la vraie puissance pétrolière en mer Rouge ce n'est plus lui, mais bien la partie qui décide quand le pétrole coule dans les vannes d'Aramco, quand il ne coule pas, la Russie de Poutine prenait le monde entier, elle aussi de court en lançant pour la première fois in situ un super missile hypersonique de type Kizhal sur un entrepôt d'armes sous terrain en Ukraine occidental. Ce matin, les milieux militaires occidentaux et Cie sont les premiers à se demander le pourquoi de ce geste.
Surtout que le Kh-47M2 Kinjal est un missile hypersonique air-sol pouvant emporter une charge nucléaire d’une portée présumée de 2000 km (1200 miles) et qui peut atteindre une vitesse de Mach 10 (dix fois la vitesse du son au niveau de la mer) et qu'il est capable de manœuvres évasives à toutes les étapes du vol lui permettant de pénétrer toutes les défenses aériennes existantes et que ses plateformes de lancement connues sont l’intercepteur Mig-31K et le Bombardier stratégique Tu-22M3.
The Drive pour ne pas parler que de cette revue militaire, organe du Pentagone se met à inventer des raisons, évidemment toutes largement réductrice pour la Russie : l'une des raisons serait le manque du missile Iskandar M qui largement utilisé en 25 jours de conflit commence à manquer ...tandis que l'autre pourrait être la crainte de la Russie d'envoyer ses chasseurs bombarder les centres de commandement des opérations pour cause d'une DCA performante, dit la revue allant même jusqu'à se moquer de la cible en soi, un entrepôt d'armes pour la destruction de laquelle " la Russie ,n'avait réellement besoin d'un vecteur potentiellement nucléaire"
Et pourtant à regarder de façon objective et de plus près ce choix, il est parfaitement fondé. Cette nuit, les sources syriennes ont fait état de l'arrivée en masse dans les déserts de l'est de la Syrie, des terroristes de Daech libérés par les FDS des grands prions-camps d'entrainement à Hassaké ( al Hol et Ghourian) là où ils sont embarqués à destination de l'Ukraine.
Sana affirme : " Les terroristes américains ont évacué l'une des prisons, sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, selon des sources locales bien informées déployées dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Les effectifs de l’armée américaine et leurs mercenaires affiliés ont libéré le dernier groupe de prisonniers de Daech d'une prison de la ville d’al-Shaddadeh, au sud de Hassaké à quoi s'ajoutent un autre groupe de prisonniers libérés eux d'al Hol. Des militaires américains auraient ainsi libéré 40 chefs Daechiste de la prison. Cette prison est située au quartier général de l'un des bataillons qui appartenaient auparavant aux gardes-frontières de l'armée syrienne. Environ 1 100 chefs de guerre et éléments de Daech y ont été incarcérés."
Et d'ajouter : " Les forces américaines ont transféré d'importants groupes de prisonniers de Daech de trois prisons de la province de Hassaké à celle d'al-Thanawiya al-Sanaiya, dans le sud du gouvernorat précité. Et c'est dans le contexte de ce transfert parfaitement organisé que la Turquie s'est mise à pilonner copieusement le nord de Hassaké toujours sous prétexte d'avoir à y abattre les Kurdes alors même qu'en réalité, elle n'a fait que faciliter ce transfert".
Et ceci est loin d'être le seul coup de main turc à la vaste guerre que mènent les USA et leurs affidés otaniens et sionistes contre la Russie. Avia.pro, source proche de la défense russe parle ce dimanche d'un marché que les Américains auraient proposé à la Turquie et qui vise à créer grâce aux S-400 turcs une bulle de DCA anti Russie en Ukraine pour évidemment bien faciliter le trafic d'armes et de terroristes vers ce pays maintenant que la Russie a décidé de cibler directement le corridor militaire créé depuis l'Europe de l'ouest et le Moyen-Orient vers la Pologne.
Avia écrit : « La Turquie devrait fournir à l'Ukraine des missiles anti-aériens de fabrication russe et recevoir en retour des avions de combat F-35 des États-Unis », a déclaré jeudi Paul Kolbe, directeur du projet de renseignement au Belfer Center for Science and International Affairs de la Harvard Kennedy School. Écrivant pour le journal américain, Wall Street Journal, l'ancien officier supérieur de la CIA a déclaré que le "triple jeu" renforcerait les efforts de l'Ukraine pour conserver le contrôle de son ciel alors qu'elle cherche à repousser l'opération russe, tout en aidant à réparer les relations fracturées entre la Turquie et les États-Unis.".
▫️Destruction of a weapons depot of the Armed Forces of Ukraine by high-precision missile weapons strike. We can see the exact hit of an underground hangar with weapons and ammunition. pic.twitter.com/sKTF46Tdb0
— Минобороны России (@mod_russia) March 19, 2022
Et l'agence de poursuivre :" Les États-Unis ont retiré la Turquie de la coproduction de l'avion de chasse F-35 de prochaine génération après qu'Ankara a acheté le système de missiles sol-air S-400 à la Russie en 2019. La société d'approvisionnement de défense publique turque a ensuite été pénalisée pour l'accord par le Congrès américain en vertu de la loi CAATSA (Countering America's Adversaries Through Sanctions Act).
Des responsables américains ont fait part de cette suggestion au cours du mois dernier à leurs homologues turcs, mais aucune demande spécifique ou formelle n'a été faite, ont déclaré les sources bien informées. Elles ont dit que cela avait également été brièvement évoqué lors de la visite de la sous-secrétaire d'État Wendy Sherman en Turquie au début du mois. Les autorités turques n'ont commenté aucune suggestion ou proposition américaine concernant le transfert à l'Ukraine des systèmes S-400 d'Ankara, qui sont depuis longtemps un point de discorde entre les deux alliés de l'OTAN."
Évidemment, les responsables du ministère turc des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour commenter une aussi explosive information, mais cette perspective parfaitement plausible dans la mesure où Biden a déjà annoncé vouloir mettre à la disposition des mercenaires sur place outre Stinger et Javelin et NBAW, espèce de drones switchable pour faire saigner à blanc l'armée russe. Et ce n'est pas tout. Les États-Unis envisagent en plus de déconnecter la Russie du GPS : « Dans le cadre des sanctions, les États-Unis envisagent la possibilité de déconnecter la Russie du système de navigation par satellite GPS », a déclaré le chef de Roscosmos, Dmitri Rogozine.
Or si les États-Unis coupent effectivement la Russie du GPS, a déclaré Rogozine, cela ne vaut pas la peine de "faire des efforts", car chaque smartphone en plus du GPS est connecté au système russe GLONASS et pourtant il y a des systèmes qui pourraient souffrir au sein de la Défense russe.
Et bien c'est une alerte précoce de la Russie à la fois contre les USA, mais aussi contre ses deux ailes les plus pratiques en Ukraine, la Turquie et Israël; Après tout les MiG-31 se trouvent en nombre à Hmeimim en Syrie à peine à quelques km de la base otanienne, Incirlik en Turquie et Incirlik n'est pas une cible minime au contraire d'Ivano-Frankivsk en Ukraine occidentale. Et puis Ivano-Frankivsk est-ce réellement une cible minime qui ne valait pas un Kinzhal? N'en déplaise à The Drive, la réponse est non. Cette cible se trouve à 2 heures de Lviv, ville où la méga base israélienne bourrée de mercenaires otaniens a été ciblée par la Russie il y a de cela quelques jours. Là c'était un premier avertissement anti Israël, le ciblage à coup de Kinzhal de Ivano-Frankivsk est le second.
