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C'est quoi ce danger qu'évoque sans cesse la Russie contre sa sécurité nationale?

L'opération Z de la Russie en Ukraine ( AFP) Vidéo: les drones russes en actions en Ukraine/Twitter

A Ankara, où le MAE russe, Lavrov a rencontré ce jeudi son homologue ukrainien sous l'auspice turc, il a une phrase fort significative qui ne peut ne pas intriguer l'auditeur: si la Russie a été amené à attaquer l'Ukraine c'est parce qu'il y a été forcé... c'est parce que sa sécurité nationale était en danger". A quoi renvoie au juste ce danger contre quoi la Russie a procédé, un peu à la manière des Américains à une action militaire préventive? Il y a évidemment l'axe US/OTAN qui sans la puissante intervention armée russe n'aurait jamais renoncé à ce à quoi elle vient de renoncer à savoir, la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus non pas vraiment de l'Ukraine mais de la Russie ou encore celle d'une  coalition aérienne est européenne composée de quelques 77 MiG et Sukhoi bulgares, roumain,s polonais avec pour mission d’entraîner les MiG et les Su russes dans de sanglants combats aériens fratricides dans le ciel de l'Ukraine. Disons qu'en 15 jours d'opération, il ne reste plus aucun sites radars  ou communicationnels ukrainiens dans des grandes villes que sont Kharkov, Knotop, Sumy, Chernihiv, Kiev , les missiles tactiques et de haute précision russes les ayant totalement bousillés.  Alors comme le régime Zelensky et son armée de mercenaire internationale qui grossit de jour en jour tiennent encore?

C'est là qu’apparaît l'une des raisons militaires de l'opération Z de Poutine :  la pleine intégration de l’armée ukrainienne dans le mécanisme militaire offensif de l’OTAN. Au fait, , même si les forces aériennes et les radars ukrainiens ont été neutralisés à J+15 de l'opération, il reste des missiles AA et des pièces d’artillerie qui n’ont pas été neutralisés parce qu’ils n’ont pas été détectés ou parce qu’ils ont été placés dans des centres urbains, à proximité d’immeubles résidentiels.

Pourquoi? parce que l'armée ukrainienne n'utilise plus son  propre système radar, mais reçoit en permanence les coordonnées des cibles aériennes russes directement des avions de reconnaissance et des AWACS de l’OTAN. Une pareille expérience a été faite en octobre 2021 quand l'OTAN a déclenché la guerre de 44 jours Erevan-Bakou au Caucase et là, était les drones Bayraktar qui bénéficiaient de ce systèmes de reconnaissance pour détruire la DCA pro russe de l'Arménie. Au fait  , grâce au réseau de l’OTAN, ces informations parviennent aussi aux mercenaires isolés et équipés de missiles Stinger ou de Javelot ce qui les rend m^me  capables de tendre des embuscades aux hélicoptères d’attaque et aux avions d’assaut volant à basse altitude ou en piqué. Mais tôt ou tard cette colonne blindée russe, longue de 64 km, arrêtée à 40 km au nord de Kiev qui n’a pas bougé depuis plusieurs jours et dont les images abandonnent dans les médias mainstream, colonne blindée qui attend que le convoi aérien et maritime atteigne le sol ukrainien à Donbasse, là où la situation est en faveur des Russes  détruira les unités ukrainiennes sur l’axe nord-sud, et  permettre la jonction entre les parachutistes et les marines russes.

Ceci étant une action préventive visant à écarter un danger existentiel menaçant la Russie, action qui a coûté une déconnexion quasi totale des finances occidentales, ne peut  se réduire à ce seul aspect, la curieuse actualité turco-israélienne en étant une preuve: Au fait le vrai faux dialogue russo ukrainien s'est tenu ce jeudi à Ankara alors même que le triangle Turquie/Israël/US, le même qui continue à agir depuis 10 ans en Syrie, se moquait vertement de Moscou entre un Erdogan qui appelait l'Europe à lui ouvrir les portes de l'UE puisque c'est elle et elle seule qui pourrait transiter le gaz israélien vers le vieux continent en lieu et place du gaz russe et un Hertzog qui versait des larmes sur le sort de l'Ukraine.

Le vrai danger contre la sécurité nationale russe ne vient-il pas plutôt d'un réseau rampant de sionisme international envers qui Erdogan vient de  refaire allégeance et qui cherche à renverser Poutine pour cause de récalcitrance et lui faire succéder un Zelensky russe?  Si l’on tient également compte du fait qu’aux postes clés de l’Ukraine se sont installés, non par hasard, quelques personnalités juives, la réponse est oui. Avec Volodymyr Zelenski, (président), Denys Shmyhal, (Premier ministre) et Alexey Reznikov, (le ministre du Défense), le lobby sioniste contrôle l’Ukraine d’une poigne de fer. Et comme par hasard la personne qui l’a soutenu financièrement et dans les médias et a amené le comédien Zelensky à la tête de l’État est l’oligarque juif Igor Kolomoiski.

Et ce qui est particulièrement éloquent dans ce contexte, c’est que la majeure partie de la dette souveraine de l’Ukraine est détenue depuis 2015 par le fonds d’investissement américain Franklin Templeton, lequel est lié au clan Rothschild. Aussi  La grande finance internationale ayant complètement pris le contrôle de l’Ukraine, elle y a installé ses représentants dans toutes les fonctions importantes de l’État et ce faisant pris le contrôle de l’économie et des médias dominants. Dans une logique d’expansion de sa sphère d’influence, la prochaine grande cible de cette mafia  est la Russie.

Bien qu’au cours des trois dernières décennies, les réseaux d’influence étrangère se soient fortement développés en Russie, réussissant à imposer une influence considérable dans un certain nombre d’institutions étatiques, en économie, médias et showbiz la colonisation définitive de ce pays reste malgré tout inachevée. Dans ce contexte, l’Ukraine s’est vu attribuer le rôle de fer-de-lance dans la guerre tous-azimuts menée contre la Russie. Cette élite financière ne se contente pas de demi-mesures et s’acharne à extorquer des concessions sans fin auprès de Moscou; visant à la capitulation définitive du Kremlin et à la transformation de la Russie en colonie, en objet de domination étrangère, dépourvue de toute vocation ou capacité à jamais revenir au statut de sujet de politique internationale.

La question est dès la suivante : Israël est-il  impartial en Ukraine?

Quelque peu réticente au début du conflit russo-occidental, l'entité sioniste a fini par condamner la Russie à l'Assemblée générale des Nations unies pour se ranger du côté de l’Ukraine, contrairement à ce qu'elle prétendait. Le régime de Tel-Aviv a blâmé Moscou pour la "guerre" et "ses répercussions sur le peuple ukrainien", victime de la politique américaine et de la poursuite des agendas occidentaux par le président ukrainien Volodymyr Zelensky - en déclarant son "soutien" donc à la "Syrisation" de l'Ukraine maintenant que Poutine refuse de capituler. Et elle est même allée jusqu'à mobiliser son armée aux cotés des terroristes que la Turquie d'Erdogan commence  à canaliser vers l'Ukraine suivant le m^me modus operandi qu'à Idlib. Que faire? la réponse semble claire. Aller jusqu'au bout et couper les cordons ombilical avec le Sionisme. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV