Des dizaines d’officiers yéménites recrutés dans les rangs de la coalition saoudienne ont fait défection et rejoint les forces de Sanaa. Mais ces défections sont loin d’être l’évolution la plus importante au Yémen. Au fait l’axe US/Occident qui a tout fait pour faire enliser la libération de Maarib est aussi à la merci d’Ansarallah. Et comment ? La moindre frappe balistique ou de drone de la Résistance et les cours qui reflamberont ! Il y a deux jours, Ansarallah a donné le ton. Pour la première fois, il a pris pour cible les sites pétroliers de Maatib.
Des dizaines d’officiers et de recrues de la coalition saoudienne à Maarib se tournés vers la patrie, avec tout leur équipement militaire, a annoncé Yemen Press Agency, citant des sources bien informées au sein du gouvernorat de Maarib.
Les sources ont indiqué que 40 officiers et recrues de la « 310e brigade » et de la « 114e brigade » qui combattaient dans les rangs de la coalition d’agression saoudienne ont annoncé leur défection de la coalition et leur participation au combat aux côtés des forces de Sanaa.
Les sources ont précisé que les officiers avaient réussi à s’échapper des camps des forces de la coalition à Wadi Ubaidah, vers les positions des forces de Sanaa dans le district de Juba.
Ce n’est pas une première, des centaines de militaires à la solde de la coalition saoudienne, l’ont abandonnée au cours des deux dernières années, rejoignant les forces de Sanaa. Le dernier cas remonte à janvier 2021, avec l’annonce de la défection de plus de 300 recrues dirigées par Bojakh al-Hajouri, des forces de la coalition et leur ralliement aux forces de Sanaa, après avoir remis toutes les armes procurées par la coalition, et cela deux semaines après que plus de 300 recrues sur le front d’Abdiya ont fait de même.
Riyadh Salah Balazi, un des responsables de la 5e zone militaire de Sanaa a annoncé que depuis l’annonce par Sanaa de l’amnistie générale, 16 000 militaires ont quitté la coalition.
Explosions à Maarib
Trois explosions ont secoué, lundi 7 mars, la ville de Maarib, dont une a touché le siège du ministère de la Défense. Les médias locaux ont rapporté que des officiers supérieurs des forces pro-Hadi ont été tués lors de ces explosions.
L’explosion au sein du ministère de la Défense s’est produite en pleine inauguration d’un système de comptabilité électronique par Saghir ben Aziz, chef du QG des forces du président démissionnaire yéménite, Mansour Hadi.
Quant à la deuxième explosion, elle a visé un camp des forces de la Brigade des géants (al-Weyat al-Amaliqa) à la frontière Maarib-Chabwa. L’attaque menée par un drone a laissé des morts et blessés.
D’ailleurs, une troisième explosion a secoué l’installation pétrolière Safer. Aucun détail n’a pour l’instant été divulgué.
Il y a quelque temps, une forte explosion a secoué le camp des éléments de la Brigade des géants, affiliée aux Émirats arabes unis, à l’est de la ville d’Ataq à Chabwa. Il s’agit d’une attaque par missile qui a fait des morts et blessés parmi ces derniers.
Plus tôt, une autre attaque au missile s’est soldée par la mort de plusieurs forces de la Brigade des géants, dont le commandant en chef Majdi al-Radfani. La Brigade des géants constitue la 3e division des divisions qui combattent pour le compte des Émirats arabes unis contre les forces de Sanaa à Chabwa et Hadhramout.
Mansour Hadi, mercenaire d’Israël
Suite à sa conversation avec Israel Katz, un ancien ministre israélien, le journaliste Amos Harrell, a livré la réalité sur le président fugitif yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi ; des révélations qui n’ont pas d’ailleurs surpris ni le peuple yéménite ni les observateurs des affaires yéménites. À présent, il ne fait aucun doute que cet homme est une marionnette pour réaliser les objectifs d’Israël : faire main basse sur le détroit de Bab al-Mandeb et la mer Rouge.
Selon Amos Harell, l’ancien ministre, Israel Katz, affirme : « Nous n’avons pas d’alliés fiables au Yémen. Mansour Hadi a des liens étroits avec nous, mais il n’est pas en mesure de mener la guerre contre les Houthis (Ansarallah). Lorsque la guerre a éclaté au Yémen, le président yéménite s’est rendu à Tel-Aviv avec l’aide de la Jordanie et de l’Égypte. Là nous avons eu des entretiens, mais le problème est que Mansour Hadi n’est pas un homme fort. Si vous lui donnez une armée, il échouera sans aucun doute. Pourtant, nous ne pouvons pas ignorer non plus le fait qu’Israël et l’Arabie saoudite n’ont pas d’alternative appropriée pour le remplacer ; nous n’avons donc qu’à continuer de le soutenir. »
Katz a ainsi évoqué : « Par exemple, la bataille de Hudaydah était le résultat de la deuxième visite d’Abd Rabbo Mansour Hadi à Tel-Aviv, au cours de laquelle nous avons pu établir une bonne coordination entre lui, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, mais cette bataille non plus, n’a pas eu de succès. »
Confirmant implicitement toutes les déclarations faites par Ansarallah au cours de sept années, l’ancien responsable israélien a à son tour affirmé que la guerre au Yémen est une guerre israélo-américaine menée par leurs valets saoudien et émirati. Et lui d’avouer : « La seule source d’inquiétude israélienne dans la région de la mer Rouge est la montée en puissance des Houthis. Cette situation est due à l’incompétence du gouvernement saoudien, et en particulier du prince héritier, Mohammad ben Salmane. »
Les révélations de Katz sont assez claires pour le peuple yéménite et cela dès le début de la guerre. Mansour Hadi, le mercenaire du Mossad, a en effet trouvé le refuge dans les bras de ses maîtres, tandis que les Yéménites continuent de résister et enregistrer victoire après victoire dans leur combat contre les régimes autoritaires arabes, Israël et les États-Unis qui n’ont pas pu et ne pourront jamais faire plier ce peuple noble et brave.
