L'analyste politique syrien, Hissam Talib a confirmé que la Russie n'arrêterait pas ses opérations militaires en Ukraine, avant d'avoir atteint ses objectifs spécifiques, notamment le renversement du gouvernement sioniste de Kiev.
Dans une interview accordée le jeudi 24 février à la chaîne arabophone iranienne, Al-Alam, Talib a déclaré que les défis créés par Kiev, soutenu par les États-Unis l’OTAN, et le non-respect des accords de Minsk, n'ont laissé d’autres choix à la Russie que de lancer l’opération militaire.
« La Russie, comme l'a dit le président Poutine, ripostera fermement à toute partie qui tentera d'interférer dans cette guerre ou d'arrêter l'opération, même s'il s'agit de l'OTAN ou des États-Unis », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « La Russie avait pleinement mobilisé ses forces et ses bases avant le début de l'opération : de la Méditerranée orientale et la base Hmeimim jusqu’à la mer Noire et aux océans Pacifique et Indien, en passant par le pôle Nord, de même ses sous-marins nucléaires et ses missiles ont été installés en cas d'urgence ».
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Il a souligné que ce processus ne s'arrêtera pas tant que la Russie n'aura pas atteint ses objectifs : la sécurité nationale russe, la protection de Donetsk et de Louhansk contre les attaques ukrainiennes, l’éloignement de l'OTAN de l'Ukraine et le renversement du gouvernement sioniste à Kiev dont le chef et dix de ses ministres détiennent la citoyenneté sioniste.
Israël terrifié par les conséquences de la guerre russo-ukrainienne
Mais la guerre en Ukraine fait peur à Tel-Aviv et à ses parrains. Et comment?
« Après l’éclatement de la guerre en Europe, Israël devait reconsidérer ses calculs », prétend le site web israélien Doar Hayom dans un rapport.
Les États-Unis risquent de faire face aux difficultés importantes pour imposer des sanctions à la Russie car ce pays est l'un des plus grands exportateurs mondiaux de matières premières, ce qui pourrait entraîner des pertes importantes dans les échanges entre l'Est et l'Ouest.
Ce processus qui a commencé avec la crise financière mondiale et qui a atteint son paroxysme avec l'élection de Trump en 2016, nous place en fait devant le processus d'effondrement de l'ordre mondial, formé depuis 1945 et qui disparaîtra progressivement.
Selon l'auteur du rapport, bien que Joe Biden puisse couper la Russie du réseau bancaire Swift, mais cette affaire pourrait entraîner une contraction du système bancaire mondial actuel à long terme, étant donné la capacité grandissante de la Russie en matière d'exportations et d'importations mondiales ; couper la Russie du réseau bancaire Swift peut donc être un défi majeur sous toutes ses formes.
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Dans quelques jours, Moscou et Washington feront pression sur Tel-Aviv pour qu'il précise sa position sur cette affaire. A l'ombre de cette crise, Israël doit prendre position pour ou contre à l’égard de la Russie ou des États-Unis. Toute prise de position en faveur de Washington pourrait conduire à une détérioration des relations russo-israéliennes qui se traduiraient par la sévère riposte de Moscou aux agressions israéliennes contre la Syrie mais aussi par une aggravation de la situation sécuritaire dans les territoires occupés.
