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En Ukraine, l'axe US/Israël cherche sa victoire à jamais perdue en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président Poutine(Archives)

Ce superbe missiles hypersonique Kinzhal dont les MiG-31 K russes ont simulé ce 19 février le largage au-dessus de la Méditerranée orientale, alors même que les avions de l'OTAN déguisés en avions ukrainiens s’acharnaient sauvagement sur Lougansk, Donetsk, Donbass, quitte à en faire fuir des centaines d'habitants en quelques heures  vers la Russie voisine, l'armée française a eu  parfaitement raison, comme le confirme SouthFront, d'en prendre des photos par groupe de travail du porte-avions français Charles de Gaulle interposé qui, dixit les sources françaises, aurait suivi "les avions de combat russes à partir du moment où ils auraient décollé de la base aérienne de Hmeimim pour faire leur apparition dans le ciel de la Méditerranée orientale". Pourquoi?

D'abord parce que ces photos mettent en scène les MiG-31 plus les Tu-22 escortés par des avions de combat Su-35S et Su-30 M de l'armée de l'air de la Russie, ce qui permettrait au "membre latin" et donc "mal-aimé" de l'Alliance Atlantique de comprendre à quoi pourrait ressembler un clash à coup de Kizhal, ces bombes données pour être capables de faire couler un porte-avions entier et le porte-avion Charles de Gaule ne ferait exception à la règle, lui qui fait front commun  avec l'USS Harry Truman et le porte avion Cavour en Méditerranée orientale. Cette Méditerranée où la Russie, terriblement en colère,  mène un méga exercice naval avec la participation de 140 bâtiments de guerre russes.

D'autant plus le missile hypersonique à capacité nucléaire qu'est le Kh-47M2 Kinzhal est l'une des six armes stratégiques russes  et que les "alliés" otaniens de Washington ont tout intérêt à comparer leurs propres images avec celles diffusées par le ministère russe de la Défense, qui elles montrent effectivement un chasseur MiG-31i lancer un missile hypersonique  puis le missile, atteindre un bâtiment en béton de 5 étages qui disparait pour de bon . D'ailleurs des étincelles et des flammes que provoque la détonation de l'ogive du missile en dit long sur l'extrême puissance de cet engin, bien que le département russe de la défense ait décidé de ne pas démontrer les dommages. Après tout, ce genre de renseignement est toujours bon quand on est l'allié par dépit des Yankee et qu'on tire à hue à dia suivant les humeurs de la Maison Blanche et les directives du Pentagone comme le fait M.Macron tantôt "médiateur de la crise" tantôt "partie prenant".

 Mais là où faire ce genre de photos de Kinzhal pourrait réellement servir les intérêts des alliés de second rang de Washington, ce n'est pas l'Ukraine mais la Syrie. Et comment?  48 heures après avoir rallumé la mèche du conflit sur trois fronts différents à l'ouest de la Russie et ce, sur fond de crie d’orfraie d'un Boris Johnson qui parle de l'imminence d'une invasion russe de l'Ukraine semblable à celle de la 3e Reich, l'observateur averti est plus que jamais certain que l'enjeu principal de cette mascarade ukrainienne n'est pas la Russie elle-même mais sa présence militaire en Syrie ou dit autrement, c'est en Ukraine que l'axe US/OTAN/Israël, grand perdant de la longue guerre en Syrie veut y refaire une santé.

Tout au long des semaines qui ont précédé l'embrasement à Donestk, Lougansk et Donbass, le gros travail de l'axe US/Israël/Turquie a consisté à faire monter une opération sous fausse bannière à la prison de Ghouiran à Hassaké, à faire débarquer des troupes à Idlib, à y tuer femmes et enfants sous prétexte de vouloir décapiter Daech mais à vrai dire pour refonder leurs réseaux de trafics pétroliers largement déficients depuis que les missiles et les drones de la Résistance s'abattent à Connoco, à al Omar à Tanak, le but étant un retour à la case départ, à savoir la ranimation de Daech ou un avatar identique à celui-ci.

A ce stade du scénario il faut entraîner la Russie dans un enlisement guerrier et de surcroît à sa porte, pour pousser Moscou à se tirer de la Syrie. Les scénaristes se croient encore en 2014 où la Résistance irakienne n'existait pas ou en 2018 où les Yankee pouvaient encore viser la Syrie à coup de Tomahawk. Pour eux, l'absence de l'armée de l'air russe dans le ciel du Levan pourrait permettre à un retour à la case 2011. Faux, archi-faux. Pourquoi?  Le refus de la Russie de répondre aux provocations le montre déjà : la Russie ne se laissera pas entraîner dans une guerre d'usure, ni  n’abandonnera pas  la Syrie. Quant à la soi-disant composante aérienne que l'Occident croit toujours pertinente, les Russes ne sont plus de cet avis. Certes leur kinzhal et Zicron, ils les préservent pour les Yankee, mais en Syrie, ils ont déjà opté pour la guerre asymétrique. Comment?  Aussi le Kinzhal n'a pas été la seule arme russe méritant d'être prise en photo. Parallèlement et un peu à la manière de la Résistance, Moscou vient de mettre en service de son drone  emblématique Lancet 3 à Idlib, une version profondément modernisée « Zala Lancet-3 ». 

Signe des temps les tensions anti US s'accentuent dans le Nord où les Américains cotoyaient jusqu'ici les Russes.  les forces de l'armée syrienne, déployées dans un poste de contrôle dans le village d'Al-Mujibra dans la banlieue est de Hassaké, ont empêché samedi le convoi de soldats américains de passer par le passage et les ont forcés à s’en retirer.

Vendredi dernier, les habitants du village de Karish, dans la ville de Qamichli,dans le nord-est du pays, ont d’ailleurs bloqué un convoi militaire de la coalition dirigée par les États-Unis d'entrer dans le village », selon  le même rapport. Ils ont lancé des pierres sur trois véhicules militaires américains, les forçant à se retirer de leur village. Le ministre syrien des Affaires étrangères, Faysal al-Meqdad a récemment appelé les militaires américains à quitter la Syrie immédiatement, soulignant que le déploiement des troupes américaines en Syrie était illégal. Pour rappel, les États-Unis sont le principal soutien des terroristes en Syrie.La guerre en Syrie a éclaté depuis 2011 par une invasion à grande échelle des groupuscules terroristes soutenus par l'Arabie saoudite, les États-Unis et leurs alliés dans le vain espoir de faire basculer l'équation régionale en faveur d’Israël, l’illusion n’a jusqu’ici été concrétisée.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV