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La Russie compte sur ses réserves comme bouclier contre les sanctions

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La Russie compte sur ses réserves comme bouclier contre les sanctions (Illustration)

L'ambassadeur de la République islamique d'Iran auprès de Russie a rencontré les vice-ministres russes des Affaires étrangères, les deux parties ayant discuté de la situation en Ukraine et des problèmes du Caucase, du Yémen, de la Syrie, de l'Irak et des conjonctures dans la région du golfe Persique.

L'ambassadeur d’Iran à Moscou, Kazem Jalali, a rencontré, vendredi 18 février, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andrey Rudenko, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un rapport selon lequel, les deux parties ont discuté de questions importantes à l'ordre du jour, notamment la situation en Ukraine et dans le Caucase du Sud.

Selon le ministère russe des Affaires étrangères, Kazem Jalali, ambassadeur d'Iran à Moscou, a également rencontré Mikhail Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères et représentant du président russe pour le Moyen-Orient. Au cours de la réunion, les deux parties ont discuté en détail des questions importantes au Moyen-Orient, en se concentrant sur la situation en Syrie, au Yémen, en Irak et dans la région du golfe Persique.

D'éventuelles sanctions occidentales contre les banques russes entraîneront un pic de volatilité sur les marchés, mais la Russie pourra résister aux restrictions grâce à des réserves abondantes, a par ailleurs déclaré mercredi le ministre des Finances, Anton Siluanov.

D'éventuelles sanctions occidentales contre les banques russes entraîneront un pic de volatilité sur les marchés, mais la Russie pourra résister aux restrictions grâce à des réserves abondantes, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Anton Siluanov.

Les responsables américains et européens sont en train de finaliser un vaste ensemble de sanctions, si la Russie envahit l'Ukraine. Moscou a nié à plusieurs reprises avoir un tel plan.

De telles sanctions pourraient viser les grandes banques russes et son secteur de l'énergie, mais n'incluront pas l'interdiction de la Russie du système financier SWIFT, selon des responsables américains et européens. Siluanov a déclaré que des sanctions contre les banques russes seraient « désagréables », mais que l'État veillera à ce que tous les dépôts auprès des banques, toutes les transactions, y compris en devises étrangères, soient sécurisés.

« Dieu merci, nous avons suffisamment de liquidités et de réserves de change », a déclaré Siluanov aux journalistes en ajoutant : « Ils disent que nous avons un bouclier financier sous la forme de réserves d'or et de devises, un excédent budgétaire et une règle [budgétaire], une faible dette. »

Si de nouvelles sanctions visent les entreprises énergétiques russes, la Russie serait prête à réacheminer ses approvisionnements vers d'autres marchés, a déclaré Siluanov.

La Russie vit sous sanctions financières et économiques depuis 2014. Les restrictions ont incité les banques et les entreprises à réduire leur dépendance aux marchés mondiaux de la dette, tandis que la Russie s'est concentrée sur la reconstitution des réserves et le développement de ses propres systèmes financiers comme alternative à SWIFT ou Visa et MasterCard.

Siluanov a déclaré que la Russie pourra passer à d'autres systèmes financiers si elle est coupée de SWIFT. « Nous nous attendons à ce que le système financier du pays continue à se concentrer sur l'intérieur dans le cadre de la stratégie « Forteresse Russie » et à faire progresser la souveraineté numérique et fintech », a déclaré l'Institut de la finance internationale.

Siluanov a déclaré que d'éventuelles restrictions sur l'achat de la dette russe seraient « désagréables, mais pas mortelles » pour la Russie, qui disposait de près de 635 milliards de dollars de réserves d'or et de devises début février.

Le ministre a déclaré que la Russie n'avait pas l'intention de réviser son plan d'emprunt 2022 d'une valeur de 3,3 billions de roubles, soit 44 milliards de dollars, préférant lever des fonds via des obligations OFZ à coupons fixes, tout en offrant également des obligations à coupons à taux variable. Et de conclure qu'une fois que la situation actuelle s’apaisera, la Russie envisagera de tester la demande étrangère d'euro-obligations russes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV