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E-Press du 16 février 2022

David de Rothschild avec Emmanuel Macron. Plus de trois ans comme banquier d'affaires pour la "maison". ©SIPA

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Au sommaire :

Le Hirak français de retour mais... 

Dans la France d'aujourd'hui où certains animateurs et journalistes désengagés cherchent paradoxalement à détourner l'opinion publique de la vérité ; dans une France où la réouverture des boîtes de nuit et des discothèques ainsi que les problèmes récurrents liés à la toxicomanie dans ces lieux vicieux occupent le cœur de l'actualité obligeant les autorités novices à annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre par exemple le GHB, la drogue de prédilection des violeurs et des culturistes, une des drogues bien sûr mises entre les mains de la jeune génération par les oligarchies sionistes visant à pervertir ces adolescents en quête de vérité via des sensations fortes ; dans une France où l'interopérabilité à l'américaine s'applique à toutes sortes de domaines, y compris celui de la linguistique, le tout au profit des sionistes errants et cupides pour avoir trahi et assassiné leurs prophètes il y a de cela près de trois millénaires et un peu plus tard Jésus, ces mêmes sionistes qui ont fait avancer leurs projets politico- idéologistes d'expansion depuis des dizaines de siècles sans encombre car à pas feutré notamment aux USA et en Europe et dont on connaît pour l'instant un Zemmour et un Macron en France, l'un plus mauvais que l'autre, comme candidats à la présidentielle française élection avec effet de suspense garanti, tous deux marionnettes jetables sélectionnées pour la France dans les tiroirs du grand marionnettiste gargantuesque qu'est le sionisme, celui qui a jusqu'ici englouti l'Europe centrale, en la balkanisant d'abord, dans cette France archaïsée post-Mitterrand où tout tourne autour de la frivolité et du sexe, le moindre mouvement d'où se dégage le parfum de la résistance est blâmable et coupable.

Le site Algeriepatriotique met la France face à ses contradictions : Le Hirak bat son plein en France, au Canada, en Belgique et dans de nombreux pays dont les peuples en ont marre de la dictature sanitaire imposée par leurs gouvernements. En France, le convoi de la liberté a été réprimé à Paris par les forces de police de Gérald Darmanin. «Le peuple écrit l’histoire, les médias la déforment», s’indigne-t-on dans ce pays qui se proclame de la démocratie mais qui s’effarouche à l’idée que les «sans dents» décident enfin de combattre le pouvoir de la finance que François Hollande avait promis de déboulonner, mais c’est lui qui a fini par être éjecté du palais de l’Elysée au profit d’un jeune loup, adoubé par l’omnipotente famille Rothschild, dont le mandat s’achève dans deux mois mais qui s’apprête à entamer un second.

En réponse aux millions de Français qui refusaient le vaccin, dès le début de la pandémie, Emmanuel Macron avait été jusqu’à qualifier tous ceux qui n’adhéraient pas à sa politique «inspirée» par les grands partons de l’industrie pharmaceutique mondiale, d’«obscurantistes».

Aujourd’hui, venue du Canada, la révolte des millions de citoyens nord-américains et ouest-européens fait trembler les dirigeants occidentaux qui craignent que le mouvement de contestation ne déborde sur les questions sociales, tant la situation économique dans ces pays s’est dégradée, agrandissant le fossé entre une minorité de riches qui ont profité de la crise sanitaire ou, à tout le moins, qui n’ont pas été impactés, et une écrasante majorité de victimes de choix politiques hasardeux qui ont achevé de détruire des économies qui étaient déjà moribondes – la dette de la France est passée de 2 400 à 3 000 milliards d’euros en deux ans.

Les mêmes médias français qui avaient braqué leurs caméras et pointé leurs plumes sur le Hirak algérien, encouragés comme un combat légitime pour les droits de l’Homme et les libertés, s’acharnent sur le Hirak français décrit comme une atteinte à la sécurité et à la stabilité de la France. Les médias dominants sont – étrangement – unanimes à dénoncer les convois de la liberté, sans qu’aucune voix discordante ne vienne casser cette suspecte monotonie.

Avec Algeriepatriotique

 

L’armée napoléonienne, américanisée

La France doit-elle rester dans l’Otan? À la veille des élections, la question resurgit chez certains candidats. Cause de tensions avec la Russie, pourrait-elle paradoxalement être la clef de la paix en Europe si les Européens se la rappropriaient?

"Je propose que la France ne soit plus le wagon de l’Otan, mais qu’elle soit autonome, souveraine, libre!" Lors de son dernier meeting, le 13 février à Montpellier, Jean-Luc Mélenchon a réitéré son désir de faire sortir la France de l’Alliance atlantique. "Le non-alignement est l’avenir du monde!" a assené le tribun de la France insoumise, inébranlable sur cette question. D’ailleurs, cette appartenance de la France à l’Otan fut un point de "désaccord complet" avec François Hollande lors de la campagne de 2012.

Plus mesurée, Marine Le Pen annonçait le même jour sur un plateau du service public vouloir uniquement quitter le commandement intégré de l’Alliance. Une position qu’elle avait également défendue lors de sa précédente campagne présidentielle. "Je souhaite pouvoir moduler les interventions de la France en fonction de ses intérêts", répondait la candidate du Rassemblement national au général (2 s) Dominique Trinquand. Dans l’émission C dans l’Air (France 5) du 13 février, ce dernier venait de lui rappeler que, malgré son appartenance à l’Alliance, la France avait pu librement quitter le théâtre afghan.

La France dans l’Otan, un peu, beaucoup, pas du tout?

Un rappel que le général Trinquand avait d’ailleurs formulé quelques jours plus tôt, lors de la dernière rencontre du dialogue franco-russe, le 9 février. Débattant avec d’autres officiers d’État-major ainsi qu’un diplomate russe, le bilan de l’Alliance dressé par les Français eux-mêmes n’a pourtant pas été bien flatteur.

"Le retour dans l’Otan, c’est la séparation de 700 de nos meilleurs officiers", a tenu à souligner l’amiral Jean Dufourcq auprès de l’assistance. "C’est l’abonnement à des disciplines qui ne sont pas les nôtres et c’est la perte d’une partie de notre savoir-faire en matière militaire", a-t-il poursuivi.

Ce stratégiste est passé par le Collège de défense de l’Otan à Rome et a fait partie des officiers français en contact avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord avant que Paris ne réintègre son commandement intégré au printemps 2009. Il explique que "tout un pan de notre doctrine nous est fourni par l’Otan" et que celle-ci prévaut sur la pensée stratégique nationale.

"Nous avons petit à petit supprimé tout ce qui faisait l’essentiel de la doctrine militaire française", insiste l’Amiral, qui regrette également cette époque où, par son poids militaire, la France restait un partenaire de valeur aux yeux de l’Alliance. "Il était difficile de faire les opérations sans nous", insiste l’officier, pour qui la réintégration dans le commandement intégré a été une "catastrophe".

Car c’est bien là le paradoxe: depuis sa réintégration de l’Alliance, la France qui voulait participer à l’élaboration des opérations de l’Otan a vu fondre ses capacités militaires. Paris est aujourd’hui bien incapable d’assurer unilatéralement une intervention. Un constat que dresse d’ailleurs le candidat Éric Zemmour.

"La culture stratégique américaine est une culture de destruction"

"Comme on est rentré dans le commandement militaire intégré, on se repose sur l’Alliance américaine et on ne fait plus les efforts financiers et industriels", développait-il mi-janvier sur BFMTV, prenant pour exemple le cas des pénuries de munitions au Mali.

L’Otan est en état de mort cérébrale, avait jugé en novembre 2019 Emmanuel Macron dans un entretien publié dans l’hebdomadaire britannique The Economist, en référence à l’intervention turque en Syrie. Déclaration qui avait provoqué l’ire du secrétaire général de l’alliance, Jen Stotelberg, et de la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que la joie de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Des paroles en or, s’était fendue Maria Zakharova sur Facebook. 

L’Otan est en état de "mort cérébrale", avait jugé en novembre 2019 Emmanuel Macron dans un entretien publié dans l’hebdomadaire britannique The Economist, en référence à l’intervention turque en Syrie. Déclaration qui avait provoqué l’ire du secrétaire général de l’alliance, Jen Stotelberg, et de la chancelière allemande Angela Merkel, ainsi que la joie de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. "Des paroles en or", s’était fendue Maria Zakharova sur Facebook.

Un manque d’efforts matériels, mais aussi intellectuels. Le général Desportes, lui-même passé par le Centre de doctrine et d’emploi des forces de l’armée de Terre, admet que la pensée militaire française est "en train de se transformer complètement" sous l’influence de celle de l’Oncle Sam. Pour le général 2S, c’est clairement sur ce point que la France a "payé le plus cher" sa réintégration dans le commandement intégré.

"Nos officiers ont été progressivement américanisés, alors que la culture stratégique américaine est une culture de destruction, contrairement à la nôtre, qui est une culture politique de la guerre", regrette Vincent Desportes.

Ce dernier fait part de son inquiétude, face à ce suivisme, au moment même où les intérêts stratégiques américains "sont de plus en plus divergents" avec ceux des Européens.

Source : Sputnik

 

USA/GB/Canada : Déjà la débandade en Ukraine ?

Après plusieurs semaines de préparation des opinions occidentales à une éventuelle guerre mondiale contre la Russie, les trois ténors de l’impérialisme anglo-saxon, qui se trouvent être les vrais maitres de l’OTAN, semblent vouloir battre en retraite, en retirant le plus discrètement possible leurs instructeurs de l’Ukraine.

Comme à l’accoutumé, les déclarations faites pour justifier ces retraits n’ont absolument rien à voir avec la réalité et frôlent même l’absurde. Par exemple, selon le ministère canadien de la Défense, « les Forces armées canadiennes relocalisent temporairement des éléments du personnel de la force opérationnelle interarmées du Canada en Ukraine [FOI-U] ailleurs en Europe », en raison de « l’agression injustifiée de la Russie contre l’Ukraine ».

Comme le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni retirent également leurs soldats qu’ils avaient envoyés à grand bruit sur le sol ukrainien. Tout ce beau monde sera « repositionné ailleurs en Europe ». Pour « la sécurité des effectifs », disent-ils.

Que se passe-t-il ? Y a-t-il du nouveau sur le front ukrainien qui oblige les trois bouledogues de l’OTAN à changer d’attitude ? Les Russes auraient-ils commencé à mettre en place les fameuses mesures militaro-techniques promises par Poutine en cas de refus des États-Unis et de l’OTAN de s’engager sur la demande de sécurité de la Russie ? Si c’est le cas, nous allons assister à des choses inhabituelles dans les jours et les semaines à venir tout au long du front OTAN/Russie. Déjà, quelques évènements bizarres se déroulent au sud de ce front, c’est-à-dire en Syrie. On a vu par exemple Israël, qui est un prolongement de l’OTAN au Moyen-Orient, abattre son propre drone après un dysfonctionnement de son système de défense

anti-aérienne. On a vu également deux bombardiers B52 en difficulté au-dessus de la Méditerranée Occidentale et Orientale, obligés de faire demi-tour, l’un vers le Royaume-Uni via l’Espagne, l’autre vers l’Égypte.

Source : Reseauinternational

 

Kinjal en Méditerranée

Après avoir pris part à un exercice de type PASSEX avec les porte-avions USS Harry S. Truman et ITS Cavour, le groupe aéronaval [GAN] du Charles de Gaulle croise depuis quelques jours en Méditerranée orientale, dans le cadre de l’opération Chammal. Et il n’est pas impossible qu’il envoie l’un de ses deux avions de guet aérien E-2C Hawkeye ainsi que des chasseurs-bombardiers Rafale M en patrouille au-dessus de la mer Noire, où la marine russe vient de lancer d’importantes manœuvres, avec une trentaine de navires.

En attendant, aux dernières nouvelles, le groupe aérien embarqué [GAé] du porte-avions français s’est mesuré aux systèmes de défense sol/air mis en œuvre par les forces chypriote, dans le cadre d’un exercice désormais devenu récurrent.

Cela étant, la marine russe a l’intention de conduire également des manœuvres dans la région où navigue actuellement le groupe aéronaval français. Et comme cela fut le cas lors du premier déploiement du porte-avions britannique HMS Queen Elizabeth en Méditerranée orientale, en juin dernier, Moscou a envoyé en Syrie au moins un avion MiG-31K, doté du missile hypersonique Kinjal, ainsi que des bombardiers Tu-22M3.

« Les avions Tu-22M3 et MiG-31K équipés de systèmes Kinjal ont été redéployés à l’aérodrome de Hmeimim pour participer aux manœuvres impliquant des navires de différentes Flottes de la marine russe dans la zone est de la Méditerranée. Leurs équipages auront à remplir des missions qui leur seront assignées au cours des exercices », a fait savoir le ministère russe de la Défense, ce 15 février.

Or, dérivé du missile Iskander, le Kinjal a été mis au point afin de redonner à l’aviation navale russe la capacité de frappe anti-navire à longue distance qu’elle avait perdue en cédant ses bombardiers Tu-22M3 aux forces aérospatiales. Aussi, l’arrivée du MiG-31K en Syrie peut être vue comme un message adressée à la France, même si elle coïncide avec les manœuvres que compte organiser la marine russe dans le secteur.

Pouvant emporter une charge conventionnelle ou nucléaire, le Kinjal peut parcourir 2000 km à Mach 10. Difficilement détectable à cause du nuage de plasma généré par les fortes températures produites par une telle vitesse, il disposerait d’un guidage par radar lui permettant d’atteindre les cibles mobiles, comme un navire…

Source : Opex.360

 

Berlin/Moscou: la crise ?

Le président russe a évoqué le bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN comme précédent dangereux dans l'histoire européenne. Le chancelier Olaf Scholz a relativisé le parallèle en disant que le bombardement de Belgrade avait prévenu un génocide.

« Ce qui se passe précisément dans le Donbass est un génocide », a déclaré Vladimir Poutine ce 15 février lors d'une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Nous avons été témoins d'une guerre en Europe déclenchée par l'OTAN contre la Yougoslavie. C'était une opération militaire majeure utilisant des bombes et des frappes de missiles sur une capitale européenne, Belgrade.

 Le président russe rebondissait alors aux propos du dirigeant allemand qui a justifié l'intervention controversée de l'OTAN en Yougoslavie. « En Yougoslavie, c’était une situation différente, il y avait une menace de génocide et il a fallu [intervenir] », a-t-il assuré.

La Russie renvoie les troupes déployées près de la frontière avec l'Ukraine dans leurs garnisons L'échange de point de vue entre les deux dirigeants est survenu après la question d'une journaliste sur la possibilité d'une guerre en Europe.

Le président russe avait alors évoqué le bombardement de la Yougoslavie par l'Alliance qu'il a considéré comme un précédent dangereux dans l'histoire du Vieux continent.

« Nous avons été témoins d'une guerre en Europe déclenchée par l'OTAN contre la Yougoslavie. C'était une opération militaire majeure utilisant des bombes et des frappes de missiles sur une capitale européenne, Belgrade. C'était la même chose, mais sans sanctions de l'ONU. C'est un mauvais exemple, mais c'est arrivé », avait ajouté le chef de l'Etat russe sur ce sujet.

Cette rencontre entre le président russe et le chancelier allemand survient dans un contexte de tensions alimenté par les déclarations alarmistes de plusieurs pays occidentaux sur une présumée attaque de l'Ukraine par la Russie. Un projet maintes fois démenti par Moscou.

Source : RT

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SOURCE: FRENCH PRESS TV