Les bases militaires américaines étaient dans le viseur des bombardiers russes Su-34.
Des chasseurs-bombardiers russes Su-34 ont été déployés aussi près que possible des bases et des installations militaires américaines. En particulier, selon des sources syriennes, on sait que des avions de combat russes ont volé à seulement 20 kilomètres de plusieurs installations militaires des forces armées américaines à la fois, ce qui est plus que suffisant pour faire tomber des frappes à grande échelle.
Selon des sources d'information syriennes, plusieurs chasseurs-bombardiers russes Su-34 ont été déployés simultanément sur l’aérodrome de Qamichli. Il y a eu au moins deux avions de combat russes.
Dans le même temps, les experts citent deux raisons probables pour le déploiement des Su-34 sur la base aérienne de Qamichli : des actions provocatrices des États-Unis et la menace d’une attaque à grande échelle par des terroristes de Daech.
Selon le site Avio.Pro, un peu plus tôt, il y avait des informations selon lesquelles la Russie avait l’intention de prendre des mesures pour chasser les forces militaires américaines de Syrie. Cela est dû au fait que la présence de l’armée américaine en Syrie est illégale. Compte tenu des capacités des Su-34 russes, plusieurs installations américaines dans ce pays sont susceptibles d’être attaquées simultanément par des chasseurs-bombardiers russes. Il s’agit d’un danger qui menacerait des centaines, voire des milliers de militaires et de mercenaires américains.
Cependant, avec plusieurs milliers de terroristes de Daech en liberté, il est également possible que les chasseurs-bombardiers russes arrivés à Qamichli soient déployés précisément pour bombarder ces terroristes.
Par ailleurs, des forces spéciales britanniques ont été repérées près de la prison de Geweran, dans la ville de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, où les terroristes de Daech se révoltent depuis près d’une semaine maintenant.
Les terroristes ont lancé une attaque à grande échelle contre la prison, située dans la partie sud de Hassaké, le 20 janvier.
L’attaque, qui visait à libérer les captifs de Daech, s'est terminée par la capture de toute la prison et zones voisines des Forces démocratiques syriennes (SDF) soutenues par les États-Unis.
Le 25 janvier, la télévision al-Ghad a diffusé des images des environs de la prison de Geweran montrant un convoi de cinq blindés Bushmaster PMV de l’armée britannique. Ces véhicules hautement blindés spécialement modifiés sont généralement utilisés par les unités du Special Air Service (SAS) de l’armée britannique.
La présence de forces spéciales britanniques près de Geweran n’est pas surprenante étant donné que le Royaume-Uni est un membre clé de la coalition dirigée par les États-Unis, qui a soutenu les efforts des FDS pour sécuriser à nouveau la prison et les zones voisines dès le départ.
Le 26 janvier, le soutien de la coalition a permis aux FDS de reprendre une grande partie de la prison de Geweran et plusieurs bâtiments voisins aux terroristes de Daech. Les FDS disent qu’elles ont également pu libérer 32 otages des mains des terroristes.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, proche de l’opposition, la bataille dans la ville de Hassaké a jusqu'à présent coûté la vie à 124 terroristes de Daech, sept civils et 50 membres des FDS et de ses forces de sécurité.
Maintenant, les FDS et la coalition dirigée par les États-Unis seraient en pourparlers avec les terroristes retenus à la prison de Geweran. Un accord visant à faciliter le retrait des terroristes vers le centre de la Syrie serait en cours de discussion. Damas et ses alliés, qui combattent les cellules du groupe terroriste dans la région centrale depuis quelques années, ne laisseront certainement pas passer un tel accord.
