Plus personne ne croit Riyad quand son armée prétend avoir abattu à vrac les drones houthis qui ces jours ci ont parfaitement innové en partant en mission non pas dans le cadre d'un seul essaim composé de 21 drones comme en 2019 mais en plusieurs et de façon parfaitement coordonnée et croisés ce qui leur permet d'élargir sensiblement leur champ d'action, chose que les drones houthis ont approuvé d'ailleurs leur de leur toute dernière opération " Dissuasion 8 " où 14 drones répartis en groupes de 4 à 5 ont attaqué à la fois aéroports militaires, sites pétroliers et bases militaires à Riyad, à Djeddah, à Jizan, à Najran et à Assir soit des sites où Américains et Britanniques se trouvent en nombre.
Ce 22 novembre a d'ailleurs été marqué par une double mise en garde , celle de Sanaa à l'adresse de Riyad comme quoi l'escalade dronesque voire balistique pourrait gagner en ampleur si les raids aériens contre les civils ne cessaient pas et celle, plus significative, du haut cadre d'Ansarallah, Mohamed Adbel Salam qui a rappelé à la bonne mémoire des Américains que la "plupart des bombes qui nous tombent dessus sont made in US" et que partant, les frappes de la Résistance pourrait ne pas épargner définitivement les forces US/Britanniques. Signe qu'Ansarallah est parfaitement sérieux dans les menaces qu'il avance, et qu'une 'sortie des gondes d'Ansarallah" pourrait se traduire par des raids directs contre les troupes US soit au Yémen soit en Arabie, est cette grosse perturbation sentie dans le ciel de la capitale saoudienne cette nuit du 21 novembre.
Le porte parole de la coalition l'a prétendu, mais ce drone que Riyad dit avoir intercepté au dessus de Najran a littéralement paralysé les vols dans le ciel de l'Arabie des Salman. Selon RT, le drone a décollé de l'aéroport international de Sanaa pour mener une opération extraterritorial, quitte à faire arrêter le trafic aérien à l'aéroport de la capitale. Le ciel de l'Arabie est-il désormais sous le contrôle d'Ansarallah? il y a quelques semaines, PressTV rapportaient les informations concernant les exploits de DCA d'Ansarallah dans le ciel de Maarib, où la chasse aux drnes ultra sophistiqués MC-9 ou Scan Eagle est la monnaie courant grâce entre autre à ce missile-drone flâneur particulièrement pertinent, baptisé 358. Les capacités offensive-défensive de la Résistance tend-t-elle à aller au-delà du ciel yéménite pour agir en plein espace aérien saoudien?
Les données de surveillance de la navigation ont révélé que le trafic aérien s'est arrêté à l'aéroport de Riyad et que les vols qui devaient atterrir à l'aéroport n'ont pas atterri. Le site web Flightradar24 a montré qu'un certain nombre d'avions n'ont pas pu atterrir à l'aéroport et sont restés bloqués dans le ciel pendant 20 minutes à une heure. Parmi ces vols, un vol en provenance de Dubaï a été retardé de 45 minutes et un autre de Doha a été retardé de 19 minutes, en plus d'un vol en provenance de l'aéroport de Tabuk. De plus, les vols qui devaient décoller de l'aéroport ont été retardés de plus d'une heure. L'Arabie saoudite n'a pas révélé les raisons de la perturbation de la navigation à l'aéroport de Riyad, mais elle avait parlé d'une attaque de drones qui a visé l'aéroport de Najran plus tôt dans la journée. C'est clair et net, l'emprise d'Ansarallah sur le ciel saoudien est désormais si intense qu'elle lui permet de choisir quel vol autoriser, quel autre vol interdire. C'est visiblement suivant cette logique que l’opération Dissuasion 8 a été planifiée et exécutée.
L'aéroport de Malik Khakled de Riyad tout comme ceux de Najran et d'Assir accueillaient à l'heure de leur ciblage par des essaims de drones d'Ansarallah ce 20 novembre des vols américains, britanniques mais aussi israélien. Jizan, lui, se trouve d'ailleurs sur le trajet régulier des vols israéliens qui en partance de Tel-Aviv se dirigent vers les Emirats. Aussi si comme le laisse entendre intensification de la campagne de bombardement US/GB/Riyad sur les villes et villages yéménites, l'Amérique a décidé de mater la libération irréversible de Maarib dan sang, alors même que ce lunddi, une nouvelle localité du sud maaribinn a été libéré, et bien il n'y aurait aucune raison pour que les avions de guerre des "co-alliés" sillonnent sain et sauf le cile du royaume pur venir écraser sous leur bombes les civiles yéménite. Une zone de "no fly" au dessus de l'Arabie est Salman n'est pas une chose inaccessible quand on sait que les frontières saoudo-yéménite est bourrés de sites sous terrains de missiles intercepteur.
